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Cidessous, nos exemples de lettre pour demander à inscrire son enfant dans une structure d'accueil ou gérer le contrat d'une nounou (embauche, licenciement, agrément), mais aussi pour adopter un enfant. Demander une dérogation d'un agrément d'assistant maternel Recours après un refus d'agrément d'assistant maternel Ecole maternelle et primaire
Parla rédaction Publié le 5/04/2011 à 00:00 Temps de lecture: 3 min. L ’accueil de la petite enfance à Drogenbos, c’est zéro crèche communale jusqu’en 2011 et, depuis février dernier, une toute nouvelle crèche, « Boterham & Tartine », soutenue par la commune, qui propose des tarifs proportionnels aux revenus des parents et qui vient s’ajouter aux rares initiatives privées
1 Horaires. 1.1 La crèche est ouverte du lundi au vendredi de 7h00 à 18h00 à l’exception des jours fériés. Les horaires à choix sont les suivants: Journée de 7h00 à 18h00 avec repas (100%) Matin de 7h00 à 12h30 avec repas (60%) Matin de 7h00 à 12h00 sans repas (50%) Après-midi de 11h00 à 18h00 avec repas si les disponibilités le.
Depuismai 2011, date d’ouverture de la crèche, les enfants du centre multi-accueil sont équipés de couches lavables. Pour 20 enfants de 1 an à 3 ans ½, la crèche utilise environ 80 couches lavables taille unique, lavées et séchées quotidiennement par les parents de permanence (environ 3 cycles de lavage par jour).
Lesbénéfices des signes pour les bébés peuvent nous motiver pour les proposer aux bébés qui ont un handicap ou un risque. La proposition de signer avec les bébés n’est pas au départ imaginée pour les enfants en difficulté de communication. Hors, on sait maintenant que la communication vers les bébés accompagnée de signes et de
Allons À La Rencontre Du Seigneur Chant. Le rituel des transmissions reste un incontournable de la vie à la crèche. Ce rituel comme tous les autres mérite d’être questionné tant il fait partie de notre quotidien. Petite exploration de ce temps de communication quotidien entre parents et professionnels…Photo by Mike Fox On ne nous dit pas Tout »A l’accueil du matin, les professionnels attendent les transmissions de la part des familles. Les parents se prêtent à ce temps d’échange comprenant son importance pour un accueil personnalisé de leur enfant. Cependant cette pratique fait rentrer la crèche dans l’intimité de la famille. En effet, les informations transmises disent quelque chose des choix éducatifs, des modes de vie, des états émotionnels… Parfois les parents résistent et choisissent de transmettre seulement les éléments qui leur semblent indispensables omettant certains faits ou évènements par peur aussi d’être jugés. Par exemple, quand l’enfant dort dans le lit de ses parents… Il arrive alors que les équipes soient dérangées par cette forme de rétention d’information le droit de tout savoir est alors revendiqué pour une meilleure adaptation aux besoins de l’enfant. En équipe, on s’étonne et on reproche aux parents de cacher des choses. Mais quelle est la nature de cette demande ? Pour quelles raisons les parents devraient livrer plus que ce qui est strictement nécessaire ? N’oublions pas non plus que ces échanges se font devant d’autres familles et que par conséquent la confidentialité est difficilement applicable. A contrario, des parents qui en disent trop, notamment sur leurs difficultés personnelles, mettent mal à l’aise les professionnels qui ne savent que faire de ces dire sur Tout à Tous ?A l’accueil du soir, c’est la restitution de la journée de l’enfant. Plusieurs parents font la queue et attendent leur tour. Les familles sont toutes différentes avec des besoins spécifiques mais le contenu est bien souvent identique pour tous. Parfois les transmissions sont d’une redoutable précision sur les soins, le sommeil, le repas, le transit et ce quelque soit l’âge de l’enfant. Pourtant, les parents sont-ils tous intéressés par une description aussi détaillée ? Ne serait-il pas plus pertinent de développer l’item jeux libres » qui peut laisser sur leur faim bon nombre d’entre eux ? Il est aussi possible d’envisager que certaines familles n’aient pas besoin de transmissions chaque soir. Cette idée peut déranger les équipes qui y voient un manque de respect. En effet, ne pas prendre les transmissions » peut être vécu comme un défaut de reconnaissance du travail mené tout au long de la journée avec les enfants. Au contraire de cette idée reçue, le parent qui ne veut pas prendre les transmissions ne manisfeste-il pas en définitive une grande confiance dans les compétences des professionnels ? Enfin, une réflexion est à mener en équipe autour des transmissions négatives où sont évoquées les comportements inadaptés des enfants. Pourquoi dire que Paul a mordu, a poussé ses camarades, n’a pas écouté les consignes ? Ne serait-il pas préférable de valoriser les actions positives afin que les retrouvailles du soir restent un moment de plaisir pour petits et by Markus SpiskeMes suggestionsAccueillir et restituer de manière individualisée les transmissions en demandant à chaque parent ses besoins les besoins peuvent évoluer au cours de l’année.Échanger avec les familles en associant l’enfant et en évitant de parler de lui au dessus de sa tête et à la troisième personne. C’est de lui dont on parle !Accepter que certains parents ne soient pas disponibles tous les soirs en proposant par exemple un point hebdomadaire pour parler de leur enfant excepté fait de santé important.S’interroger en équipe sur le contenu des transmissions. Qu’est-il vraiment intéressant de transmettre aux parents en fonction de l’âge de l’enfant ? par exemple restitution d’anecdotes personnalisées.Valoriser tous les enfants sur leurs découvertes, leurs progrès afin d’éviter le piège de la stigmatisation par des transmissions négatives en équipe une manière bienveillante d’accompagner les parents qui livrent des éléments trop personnels aux équipes à travailler avec son manager ou la psychologue.Anne Boulhoud
Placer son enfant en crèche peut s’avérer extrêmement coûteux. Néanmoins, des parents ne s’attendaient pas à devoir débourser une telle somme pour retirer leur enfant d’une structure du groupe People & Baby. Plusieurs crèches sont actuellement visées par des accusations de maltraitance et de négligence. À Lyon, fin juin 2022, un établissement a notamment été suspendu après la mort par empoisonnement à l’antigel d’un bébé. Il y a quelques semaines, une ancienne directrice d’établissement a pris la parole au micro de RMC pour dénoncer des conditions de travail intenables qui mettent en danger la vie des enfants. Elle explique avoir démissionné il y a cinq mois pour ne pas être complice de malveillance » envers les professionnels qui travaillaient dans sa crèche et les enfants. Parce qu’on est débordés, on ne fait pas attention et on donne un aliment à un enfant qui est allergique. Il n’y a pas eu d’accident grave, mais ça peut arriver. On peut arriver à de la négligence qui va sur de la maltraitance , a-t-elle partagé. 5 000 euros le coût pour retirer son enfant de la crèche 👶 Après le scandale des crèches People&Baby, les parents souvent coincés au moment de vouloir retirer leur enfant. ApollineMatin — Apolline Matin ApollineMatin July 26, 2022 Quelques jours plus tôt, une crèche a été fermée à Bordeaux pour trois mois par la préfecture. En cause ? Des comportements inadaptés de trois professionnels encadrant des enfants ». Au regard de ces polémiques qui touchent le groupe People & Baby, des parents inquiets souhaitent retirer leur enfant sans tarder. C’est ce qu’Alizée, une jeune maman, a décidé de faire. Malheureusement, elle a été confrontée à de grosses difficultés. La jeune femme a témoigné au micro de RMC au sujet de l’établissement People & Baby dans lequel elle a placé son bébé d’un an. Ça inquiète un peu, mais on ne se pose pas trop de questions. On se rend compte que c’est le même groupe que nous. Sur le coup, on flippe un peu. On est parents, on aime notre fille. On se dit que c’est peut-être un cas isolé et là , on voit tout un tas d’articles sortir. , a-t-elle confié. Après discussion avec mon compagnon, on décide qu’on n’est plus en situation de confiance. En plus, le groupe ne communique pas. En tant que parents, on ne reçoit rien. », ajoute-t-elle. Le 19 juillet, elle écrit à la crèche de sa fille pour leur annoncer qu’elle veut la retirer dès cet été. Suite à la demande de résiliation, l’entreprise a réclamé 5 000 euros en dédommagement de la rupture de contrat. On leur a fait un mail, on a envoyé notre demande de résiliation … On s’est dit que ça allait marcher, qu’on voulait finir à la fin du mois, qu’ils allaient forcément trouver quelqu’un en septembre. La réponse du groupe, c’est non. C’est 90 jours et avant le 1er juin, donc on va vous retirer votre caution.’ , rapporte la maman. C’est une caution de 2 500 euros et deux fois un Smic, puisqu’un mois à la crèche, c’est un Smic. Donc quasiment 5000 euros. » Les conditions partagées par la crèche sont bien écrites dans le contrat d’inscription. Les parents sont captifs de ce système » Même si la clause est stipulée dans le contrat signé, Alizée a décidé de contacter un avocat. Les parents sont captifs de ce système-là . … C’est à partir du mois de juin qu’on se pose la question du mode de garde pour l’année prochaine. Sauf que c’est le moment où on ne peut plus résilier. », a-t-elle déploré. On s’est senti en colère. On a l’impression que les conditions de sorties sont faites pour que les parents soient obligés de faire les trois années. , a-t-elle ajouté. De son côté, l’entreprise People & Baby a communiqué à RMC un double de leur contrat stipulant Toute demande de résiliation entre le 1er juin et le 31 août n’est pas recevable et entraîne des pénalités . À lire également Les médecins diagnostiquent à ce bébé le syndrome des cheveux incoiffables » Le bébé à la mèche de cheveux blanche a eu 4 ans cette année et a bien changé Ce bébé miracle » né avec 4 bras et 4 jambes célébré comme un Dieu en Inde Alizée reproche également à People & Baby son manque de communication avec les familles. Parlez aux parents, dites-nous ce qu’il se passe. Les professionnels, on les voit tous les jours, on leur fait confiance, ils s’occupent de nos enfants. », s’est-elle exprimée. Revoyez vos clauses de départ, parce qu’elles sont injustes et qu’elles pénalisent un certain nombre de parents qui se retrouvent prisonniers de votre structure. […] Ce qui a manqué dans notre affaire, et en général, c’est un problème de discussion avec les parents. », a-t-elle ajouté. Ce témoignage rappelle l’importance de lire attentivement le contrat pour pouvoir anticiper au mieux ce type de difficultés.
Des premiers liens à l'adaptation La direction de Câlins Matins Crèches recueille les inscriptions des familles issues des partenariats avec des entreprises et des place est attribuée, la famille confirme son choix d’intégrer la structure. Un rendez-vous à la crèche est alors planifié afin de constituer le dossier administratif de l’enfant, et de s’accorder sur le contrat d’accueil à établir entre la famille et la crèche. Cet entretien permet également de déterminer la date d’entrée de l’enfant, de préparer la période d’adaptation, et d’échanger autour du fonctionnement de la rendez-vous avec la psychologue et le médecin de la crèche est fixé avant ou pendant la période d’adaptation pour une première prise de contact, une meilleure connaissance mutuelle, et une aide à la séparation à venir. Ce temps d’échanges se conclut par une visite de la crèche. Rencontrer n’est pas simplement informer sur le lieu d’accueil ou donner le règlement, c’est aussi mettre en place les conditions pour qu’un vrai dialogue s’engage et que les parents puissent exprimer ou montrer ce qu’ils attendent du lieu d’accueil, de ses pratiques, de ses valeurs, et de ce qui leur tient à cœur. Une fois leur choix établi, un rendez-vous administratif est organisé afin de constituer le dossier et le contrat d’accueil. Nous convenons ensemble d’une période d’adaptation durant laquelle un rendez-vous avec la psychologue sera fixé, pour une meilleure connaissance mutuelle et une aide à la séparation à venir. Une visite médicale sera également programmée, avant l’entrée en crèche. Durant cette période, parents et enfants vont apprendre à se séparer… pour mieux se retrouver. L’organisation de ce temps a été pensée par une équipe pluridisciplinaire, de façon à faciliter le rythme de séparation et de retrouvailles journalières. L’enfant et son parent sont accueillis par une auxiliaire de puériculture référente qui va leur permettre de se familiariser avec un environnement qui leur est adapté. Dès le premier jour, celle-ci va apprendre à connaître l’enfant à l’aide d’un questionnaire complet sur ses habitudes de vie. Progressivement, parents et enfants vont prendre leurs repères, et établir une relation de confiance avec le journée évoluera suivant les réactions de l’enfant et de son bien-être. La période d’adaptation peut être prolongée selon les besoins exprimés par l’enfant, et en fonction des disponibilités de leurs parents. Participation des parents Câlins Matins Crèches ouvre la structure aux parents, afin de permettre à leur enfant de surmonter la séparation d’avec le milieu familial. L’un de nos objectifs est de privilégier l’intimité de l’enfant dans ce mode de garde collectif …» Evelyne Chevallier, Fondatrice et Gérante La participation des parents à la vie quotidienne de la crèche a pour objectifs d’améliorer la qualité de l’accueil de l’enfant,de permettre aux parents de continuer à exercer leurs responsabilités vis-à -vis de leur enfant circulaire de juin 1983.La crèche est un relais des parents, elle ne fonctionne efficacement que s’il existe un dialogue avec les familles. Les relations parents-crèche doivent se faire dans un climat de respect mutuel et de confiance réciproque. Cela commence pendant la période d’adaptation où un dialogue se met en place. Ils aideront le personnel à repérer les habitudes de leur enfant et à découvrir sa échange est ensuite quotidien au moment de l’accueil du matin et des retrouvailles le soir. Les parents rentrent dans les sections à l’arrivée et au départ de l’enfant, moments privilégiés de dialogue entre parents et professionnels. Dans les multi-accueils et micro-crèches en PSU Même participation financière que dans une crèche municipaleApplication du barème de la CAF pour le calcul des participations familiales selon des taux d’effort établis 1 enfant = 0,06% de revenu mensuel du foyer2 enfants = 0,05% du revenu mensuel du foyer3 enfants = 0,04% du revenu mensuel du foyerDans les micro-crèches en PAJE Forfaits mensuels calculés en fonction des revenus et de la présence hebdomadaire des famillesForfaits réduits si la famille bénéficie d’un partenariat employeurAide mensuelle versée à la famille par la CAF avec le Complément de libre choix du Mode de Garde CMGLa participation mensuelle est un forfait tout compris alimentation, couches.Déduction annuelle de 50% des frais de garde plafonnés à 2300 €. Ateliers, événements et réunions Moment privilégié où les parents de la crèche sont invités à participer à un temps d’échanges informel avec des professionnels de la petite enfance. Ce moment se déroule à la crèche, autour d’un café, et sur un thème préalablement directrice suscite les échanges entre les familles et l’intervenant présent médecin, psychologue, cuisinier, ou autre en fonction du thème. Les sujets traités sont variés comme par exemple information / prévention / traitement de certaines affections avec le médecin, échanges sur les limites à donner aux enfants, acquisition de la propreté,…avec la café des parents est un outil d’aide à la parentalité qui a pour objectif de renforcer les liens parents / crèche, et de répondre à la demande des familles. Ils sont organisés par l’équipe éducative. Nous proposons un temps autour d’une activité ludique jeu, livre, conte, activité manuelle etc… entre professionnels et permet aux uns comme aux autres une observation des enfants, différente de celle du quotidien, et d’apporter aux parents un outil éducatif et une approche professionnelle. Ils sont organisés par la directrice et le chef cuisinier des crèches Calins Mâtins et se déclinent en 3 ateliers différents Les ateliers gourmands des enfants ceux-ci sont déjà proposés sous la forme d’activités au sein de la crèche, encadrées par les ateliers gourmands des parents le chef leur propose un atelier selon un thème défini, le soir en l’absence des ateliers gourmands parents-enfants en fin d’année, pour les enfants qui partent à l’école, le chef propose aux parents et à leurs enfants de se retrouver autour d’une recette. En fin d’année, une grande fête avec spectacle est organisée où le Père Noël et tous les enfants sont invités. Moment festif pendant lequel parents, enfants et l’ensemble de l’équipe se retrouvent autour d’un buffet après le enfants participent à des ateliers créatifs et originaux pêches à la ligne, bowling…, et les professionnels rencontrent les familles dans un cadre convivial. Une réunion d’information est programmée dans chaque crèche en début d’année afin de faire plus ample connaissance. Elle permet de présenter l’ensemble de l’équipe et d’échanger sur l’organisation ainsi que sur les objectifs de l’année. Des réunions à thèmes pourront être proposées au cours de l’année aux parents et futurs parents de la crèche. Charte de la parentalité Aujourd’hui, la politique RH n’est plus seulement un salaire pour une fonction. C’est aussi proposer des avantages aux salariés pour rechercher la meilleure adéquation possible entre leurs contraintes familiales et leur rythme de travail. Câlins Matins Crèches veut contribuer activement à cette évolution de la société, aux côtés des entreprises. Evelyne Chevallier, Fondatrice et GéranteLa Charte de la Parentalité en Entreprise a été présentée le 11 avril 2008 par Xavier Bertrand et Nadine a pour objectif d’inciter les entreprises à proposer aux salariés-parents un environnement mieux adapté aux responsabilités familiales. Plus de quatre-vingt entreprises, organismes de service public et PME l’ont signée, couvrant ainsi un million de salariés. Ce n’est qu’un début…L’Observatoire de la parentalité, Association Loi 1901 a pour mission de sensibiliser l’ensemble des acteurs à la prise en compte de la parentalité en entreprise et plus largement à une meilleure conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle. Il met à disposition sur son site une documenthèque utile pour les parents, que vous pouvez consulter ici. L'ACCUEIL DU TOUT-PETIT L’arrivée et le départ constituent des moments de transition pendant lesquels l’enfant vit une séparation et des retrouvailles avec son parent, puis alternativement avec chacun des autres enfants et professionnels. La pérennité du lien avec chacun des acteurs est favorisée par l’investissement de l’objet transitionnel le doudou » que l’enfant aura préalablement choisi. Celui-ci est à sa disposition en continu. Lors de ces temps de transition, le professionnel s’adapte à la situation du moment, telle qu’elle se présente pour chaque famille. Parce que le parent a besoin de savoir comment s’est déroulée la journée de son enfant à la crèche…Parce que les professionnels ont besoin de repères pour prendre le relai…Les transmissions font partie de ces outils incontournables qui garantissent une véritable cohérence entre les familles et les professionnels. La place de l’adulteL’aménagement de l’espaceLes jeux à dispositionLes jeux dits libres »Les jeux dirigés, organisés, proposésL’atelier d’éveil sensoriel Chez le tout-petit, le moment du repas constitue un temps d’échanges privilégié avec l’adulte ; puis, en grandissant ce moment est partagé entre enfants, c’est le début de la socialisation. Afin de favoriser cet apprentissage, nous faisons évoluer la consistance des aliments, leur valeur nutritive, et la présentation des plats selon les capacités de chaque enfant. La gastronomie dans l’assiette des tout-petits est une innovation mise en place par le chef des cuisiniers de chaque crèche Câlins Matins. Varier les goûts, jouer avec la couleur des mets, pour le plaisir de voir son assiette, pour le plaisir de manger et donner aux tout-petits lenvie de découvrir de nouvelles son rythme l’appétit varie d’un enfant à l’autre et chez un même enfant selon son état de santé, ses rythmes d’activités, ses goûts affirmés ; ceci quel que soit son santé et équilibre alimentaires. Les menus sont élaborés sur 4 semaines par notre prestataire extérieur de restauration, en collaboration avec une diététicienne nutritionniste et le chef cuisinier des crèches Câlins Matins. Ils sont portés à la connaissance des parents par affichage et document personnel chaque mois offert par la société PAI protocole alimentaire individuel sera écrit pour tout régime alimentaire particulier à un enfant. Les temps de changeLes petits bobos »L’apprentissage de la propretéL’hygiène au quotidien Au sein de chaque crèche, les enfants bénéficient d’espaces de jeux variés, et étudiés pour leur confort et leur plaisir. L’objectif est de permettre à chacun de s’épanouir et de grandir à travers le jeu. Les plus grands ont le choix de participer à des activités proposées par l’adulte, ou bien d’investir les jeux à disposition. L’adulte anime et encadre l’activité, aide et encourage les enfants, tout en favorisant le développement de l’imaginaire et l’autonomie de ainsi que nous souhaitons accompagner les différentes étapes de développement des enfants que nous accueillons. Le sommeil joue un rôle prépondérant dans le développement de l’enfant et dans l’assimilation des nouvelles acquisitions de la journée. C’est la raison pour laquelle nous accordons à ce temps de repos une importance les premiers mois de sa vie, le nourrisson passe rapidement de la veille au sommeil. Il peut dormir dans la lumière et malgré le bruit. Puis en grandissant, l’endormissement devient moins aisé et est favorisé par une atmosphère calme et parfois une musique douce. Pour que l’enfant se sente en sécurité, nous souhaitons lui donner des points de repères et rituels d’endormissement espace de sommeil fixe et permanent,temps calme lecture par exemple,rituel de déshabillage,mise à disposition du doudou » / de la tétine …
NEW YORK CITY LIFE Archives CorbeillePartagez Aller à la page 1, 2AuteurMessageInvité Empire State of MindInvité Sujet Re I'll never hurt you. [Stella & Candice & Matty [TERMINE Sam 26 Déc - 613 Stella était assise sur le fauteuil, le regard vide. Matthew s'était approché d'elle, en guise d'aide, sûrement. Ce qu'elle traversait en ce moment était pire que difficile, mais tout le monde ne fait pas de désintoxication. Tout le monde n'est pas aussi drogué qu'elle, non plus. Elle avait croisé ses jambes, et attendait. Comme si cet instant était une scène de torture. Pourtant... pourtant, elle aimait bien, Candice. Mais c'était plus fort qu'elle. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait rencontré personne, et le contact était devenu difficile. Disons qu'elle avait du mal à se socialiser avec n'importe quoi, elle ne s'attachait particulièrement à personne, sauf à celle à qui elle l'était déjà . Mais bon, l'effet de la drogue y était pour quelque chose, évidement. Si ça ne tenait qu'à elle, elle serait déjà partie dans un autre monde avec Candice. En plus, elle avait une sacrée bonne tête et avait l'air charmant. Et pourtant... elle n'arrivait pas à être plus sensible que ça à son égard. Mais bon, ça irait sûrement mieux dans quelques jours, le temps qu'elle redevienne "normale". Sobre, du jeune femme sentit le main de Matthew effleurer son épaule. Elle leva son regard pour observer l'homme, s'apprêtant à déposer sa main sur la sienne. Sauf que, il décida qu'il en avait assez fait, et la retira de suite. Hm, d'accord... Stella redescendit son bras, l'air déçu au visage. Tant pis... Soudain, Candice, un air contrarié au visage, fit une drôle de grimace, avant d'interroger les deux jeune gens. Stella n'avait pas forcément envie que New-York entier soit au courant de sa mauvaise période... Elle afficha un sourire affecté mais tout de même résistant, et se leva brusquement. Un peu comme dans les films, quand ça se voit que le personnage va dire un mensonge, et qu'il le fait, et que malgré tout la personne en face de le croit. Stella jouait avec la pointe de ses cheveux du bout de ses doigts, fuyant l'autre femme du regard, pire que gênée. Un faux sourire s'afficha sur ses lèvres. Elle savait qu'elle mentirait très mal, mais bon, il valait sûrement mieux prendre le risque. Parce que franchement, elle n'avait aucune envie que quelqu'un soit au courant de ça, et sûrement pas un fille qu'elle ne connaissait que depuis.. 30 minutes. Non pas qu'elle avait quelque chose contre elle, au contraire, mais qu'elle ne se voyait pas se confier à elle, simplement. Non, non. Rien du tout. »Stella était toujours l'air bête. Elle se rassit lourdement sur son fauteuil, un sourire très gêné aux lèvres. Elle savait que comme ça, Candice penserait qu'elle ne l'aimait pas. Et cela la désolait, malheureusement. Mais elle ne pouvait tout de même pas lui dire tous se secrets, comme ça wouhou badamoum Cendrillon ! Il lui fallait un peu de temps, la connaître et tralala. C'est vrai qu'elle ne faisait pas d'effort non plus, et ça risquerait d'affecter Matthew mais, elle n'y arrivait pas, voilà tout. N'allez pas chercher midi à quatorze heures...Un drôle de bruit résonna dans le salon, qui était pourtant silencieux. Matthew porta son regard sur Stella, qui elle n'avait fait aucun bruit et... il posa son regard sur Candice, puis éclata de rire. Elle avait l'air gêné, la pauvre. Stella ne put se retenir, et éclata à son tour de rire. Que c'était bon, de rire un peu. Rien qu'un peu... rire sans mentir, rire pour de vrai. Après quelques minutes de bonne rigolade, Stella s'excusa auprès de Candice pour lui avoir rit au nez. La pauvre, n'empêche. Celle-ci prit alors une pomme, et croqua à pleine dents dedans. Soudain, quelque toqua à la porte. Encore un imprévu ?! Stella était presque frustrée par tout ce qui s'était passé dans cette journée, rien que d'y penser elle en avait mal au ventre. D'ailleurs, elle sentait la fatigue monter. Matthew demande aux deux femmes si elles attendaient du monde. La brune ne dit rien, se contenta de le regarder genre "tu crois franchement que j'aurais invité du monde chez toi, sachant que je ne savais même pas moi que je me retrouverais ici ?". Heu oui, un peu long, mais c'est ce qu'elle voulait dire par ce regard. Ses yeux se fermaient doucement, ils la brûlaient et ses paupières se faisaient lourdes. Le sommeil arrivait peu à peu, et sa posa commençait à se poser sur le dossier, lourde. Elle allait mettre un pied au pays des rêves quand..."BONNE ANNÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉE!!"Une espèce de taré en caleçon ouvrit brusquement la porte, une bouteille d'alcool à la main et l'air tout content. Connard ! Connard ! Connard ! Conaaaaaaaaaaard ! Stella sursauta brusquement, sûrement plus que les autres, était donné qu'elle était en état de somnolence complet. Ses yeux étaient rouges, et d'horribles cernes se formaient sous ses yeux. Elle en pouvait plus, de ces connards qui s'amusaient à déranger les gens. Elle était plus énervée qu'autre chose là . Une envie de frapper cet homme lui prit soudain. Et si elle n'était pas si fatiguée, elle lui aurait facilement couru après, un couteau de cuisine à la main pour le tuer un peu. La jeune femme ria intérieurement, imaginant la scène. La brune vit les deux autres rire à tue-tête. Comment faisaient-ils ? Elle, elle n'en pouvait plus, bon sang ! Pourquoi, pourquoi tant d'idiots sur Terre ? Si il n'était pas intervenu, elle serait déjà paisiblement endormie, sûrement en train de faire un horrible cauchemar, mais endormie. La rage monta doucement à la tête de Stella, essayait malgré tout de rester calme, et de ne montrer aucun signe de faiblesse. Même si cette petite plaisanterie ne l'avait pas du tout jeune brune regarda Matthew qui était assis sur le truc pour poser le bras du fauteuil. Elle le regardait, le contemplait, et posa sa tête sur ses genoux, fermant doucement les yeux. Elle était pire que crevée. Si ça continuait, elle s'évanouirait une secondes fois !Candice récapitula l'adresse de Stella, qui ne s'était pas rendu compte que c'était à elle qu'elle parlait. Elle sursauta une seconde fois, et ouvrit grand les yeux, pour ne pas les refermer. C'était atroce de résister. Ses yeux la brulaient, c'était... atroce, ouais. Elle se redressa doucement et adressa un sourire à Candice pour lui confirmer qu'elle ne s'était pas trompée. C'est bien ça. »Puis, lourdement, elle s'avachit sur le dossier du fauteuil, manquant de pousser un cri d'agacement. Un sourire se dessina sur ses lèvres quand elle vit la lampe par terre, maintenant en mille morceaux. Pauvre lampe, elle ne l'avait pas mérité. En même temps, quelle idée de la mettre ici...Dernière édition par Stella J. Smith le Jeu 31 Déc - 755, édité 1 fois Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I'll never hurt you. [Stella & Candice & Matty [TERMINE Sam 26 Déc - 1638 Il posa sa main sur la joue de Stella, dégageant une mèche de cheveux bruns qui lui tombaient devant les yeux. Les deux filles regardaient la lampe, par terre en plusieurs morceaux, en souriant, l'air de penser "Mais quelle idée aussi ?!". Il leva les yeux au ciel en soupirant. Il l'aimait bien, cette lampe, en plus. D'où elle venait, déjà ? Il réfléchit pendant un moment, puis regarda Candice avec un grand C'est pas la lampe que t'avais volée à la fête de Tom, ya un an, quand j'ai été obligé de venir te chercher parce que tu tenais plus debout à une heure du mat' ? Boh, et puis de toute façon elle était moche. Bon, elle éclairait bien hein, mais on va pas en faire un pataquès. Matt se leva, puis ramassa les morceaux un par un, précautionneusement, en faisant attention à ne pas se couper, ce dont il aurait été tout à fait capable. Ah, oui, il aurait eu l'air fin, la main en sang. Génial. Le silence, encore et toujours le silence, brisé par Candice croquant dans sa pomme, et les morceaux de lampe qui tintaient en se cognant les uns aux autres. Il alla dans la cuisine déposer les bouts dans la pourquoi il ne racontait que des débilités depuis que Candice était arrivée ? Aucune idée. [HJ Si, je sais, j'ai juste la connerie, une fois de plus...] Voilà , c'est ça, elle avait une mauvaise influence sur lui. Il retourna s'asseoir sur l'accoudoir de la chaise. Il devait sûrement avoir avalé un cacheton par hasard sans s'en rendre compte, c'était pas possible autrement qu'il soit hyperactif comme ça. Il se leva à nouveau, et se hissa sur le buffet pour s'y asseoir. Allez pas croire qu'il s'asseyait sur tous les meubles chez lui, hein. Fallait qu'il se calme. Ca vous arrive jamais d'avoir la connerie, d'avoir envie de sauter partout en criant des trucs bidons, de sauter sur votre lit, ou un truc du genre ? Ben Parlez pas toutes les deux à la fois, jcomprends rien de c'que vous vraiment qu'il arrête, ca devenait grave, là . On aurait pu croire que c'était lui, le drogué. Soudain, il repensa à Stella pleurant de rage et criant dans la chambre, tout à l'heure, et tout son enthousiasme fut douché. Il la chercha des yeux. Elle paraissait complètement... crevée. Bon, en même temps elle n'avait dormi que trois heures cette nuit. Lui aussi d'ailleurs, mais apparemment il tenait mieux la fatigue. Ce qui était plutôt rassurant, étant donné l'état physique et mental de Stella. Lui n'était pas réellement fatigué. Bien sûr, il sentait bien qu'il n'avait pas beaucoup dormi, mais étant donné qu'il pouvait aller en cours avec deux heures de sommeil à son actif, il pouvait bien tenir debout chez lui avec trois heures, quand même.[HJ C'est tout pourri, mais j'ai pas osé mettre Candice dehors xD] Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I'll never hurt you. [Stella & Candice & Matty [TERMINE Mer 30 Déc - 1801 [J’ai enfin répondue ! Désolée de l’attente, vous savez pourquoi x Il est nul à chier a]Candice, au milieu de la pièce fixait les deux jeunes gens. Stella lui répondit que rien, il n’y avait rien. Mhum. Elle regarda Matt qui resta silencieux. Etrange, lui qui parlait toujours. Rien. Il n’y avait rien. Il y avait certainement tout sauf rien. Aux vues de la façon dont Stella se tenait éloigné d’elle. Elle ne pouvait pas voir Candice ou quoi ? Elle lui avait fait quelque chose de mal ? Mais alors pourquoi aurait-elle accepté que Cand’ s’introduise chez elle ? .ça, c’était une question sans réponse. Mais peut-être que ça n’avait à voir. Il ne fallait pas voir le mauvais côté des choses. Elle ne comprenait rien, et c’était normal. On ne lui disait pas tout. Mais après tout, est-ce que Candice disait tout, est-ce que seulement une fois, elle déballait tout ? Non, jamais il fallait toujours insister. Candice était des personnes qui ne se confiaient pas facilement… Stella avait l’air anéantit aussi. Et ça, ça faisait de la peine à Candice. Ça lui rappelait des choses, des choses auxquels elle ne devrait pas penser. La musicienne chassa ses souvenirs. Elle les enfuit là où elle les enfuyait toujours, mais où a chaque fois ils en ressortaient comme si de rien n’était. C’était si simple pour eux de toute manière… fallait dire aussi que Candice était arrivée le cheveu sur la soupe. Peut-être qu’avant son arrivée Matt et Stella parlaient de.. Choses importantes ? Et jamais Candice n’aurait pensait que Matt était accompagné à cette heure là de la nuit. Mhum. Elle toisa Matt puis Stella et sourit. Fallait dire qu’ils iraient ou vont –qui sait ?- bien ensemble. La jeune femme fut étonnée de voir Matt et Stella éclater de rire lorsque son ventre gargouilla. Elle soupira. Mais au moins, y’avait un point positif, elle avait fait rire Stella. C’était déjà ça, et c’était pas mal. Candice voyait bien qu’elle n’avait pas l’air.. en état de sourire à la vie. Et le fait de l’avoir vu rire avec Matt à cause d’elle la rendait joyeuse. Elle arrivait à faire rire quelqu’un, si c’était pas génial…La brunette se cala contre la chaise. Elle repensa au gars complètement fêlée. C’était grave quand même. D’être bourré a ce point. Après on disait qu’il y avait des accidents de la route. Pas étonnant, vu le spécimen. Mais comme par hasard, c’était toujours les cas les plus dangereux qui ne se faisait pas prendre ; injustice. M’enfin, on ne va pas citer toutes les injustices du monde, par ce que sinon, on n’en aurait pas fini avant…pas mal de approuva d’un hochement de tête. C’était bien ça. Candice lui adressa un sourire. Au moins, elle n’avait pas déjà oubliée. Le seaside Street se situait juste derrière les appartements. Donc a deux rues peut-être de l’appartement de posa son regard sur les débris de verres. Il n’avait pas l’air déçu de ne plus avoir de lampe dans son couloir. Quand il leva les yeux au ciel, Candice sourit. Il avait bien compris ce qu’elle lui reprochait depuis le début. Stella aussi le regardait d’un air de dire mais quelle idée. Au moins, Cand n’était pas seule à penser qu’il aurait pu être plus prudent, dans la manière de placer sa lampe. Il ramassa les bouts de verre. Elle se leva pour aller l’aider, mais il fit un signe de main qui voulait dire laisse moi m’en occuper. La brune soupira. Comme si elle allait se couper ou autre chose. Comme si elle était une enfant inconsciente… n’importe quoi… Quel protecteur se Matt. Elle croqua a nouveau dans sa pomme en se demandant si finalement elle devait aller a la fête.. il était déjà une heure du matin. Et puis, on ne l’avait pas appelé afin de savoir si oui ou non elle allait venir…. Non, finalement elle n’irait pas. Ce n’était que superflu de toute façon. Et le temps qu’elle parte de chez Matt et qu’elle retourne au District of beaches. Elle mettra une demi-heure voire une heure…La soirée de Tom… ça remontait à loin ça ; très loin même. Au début de l’année en fait, quand elle était arrivée à New York peu de temps après avoir rencontré Matt. C’était une des fameuses soirées ou Candice finissait en piteuse état. Le genre de soirée ou l’on ne sait pas où on est, ce qu’on fait et pourquoi on est là . Une soirée banale pour bon nombre de personnes finalement. Il y a un an lors de cette fête, Candice n’avait plus l’habitude d’autant boire. Et c’était pour ça qu’on avait du appeler quelqu’un pour venir la chercher. Elle aurait été un danger public lampe qu’elle avait volée chez Tom ? Elle, voler une lampe ? Mhum certainement pas. Qu’aurait-elle fait d’une lampe ? Enfin bon, peut-être, vu qu’elle n’était pas dans son état habituel. Mais les chances sont minces. La seule chose dont elle se souvenait parfaitement, c’était que le lendemain, elle s’était réveillée chez Matt et en prenant un paquet de clope dans son sac, elle avait découvert la lampe. Et elle n’avait aucune idée de la façon dont cet objet c’était retrouvé dans son sac. Etrange hein ? C’est rare de découvrir le lendemain d’une fête un objet dans ses affaires et dont on n’a aucun souvenir. Peut-être que c’était un invité qui lui avait mit la lampe dedans ou alors quelqu’un qui c’était trompé de sac ? C’est idiot ! Candice rit intérieurement. Personne ne savait réellement ce qui s’était passé ce soir. Et c’était certainement mieux ainsi. D’ailleurs personne n’avait réclamé son bien…Matt affichait un grand sourire aux lèvres, ça l’amusait de lui rappeler ses conneries en plus. Candice soupira. -Celle que j’ai volée ? Hé mais non, je l’ai trouvée a mon réveil dans mon sac, c’est tout. Et puis qu’est ce que j’en aurais fait hein ? Je n’avais aucune raison de la voler. Et puis, t’étais pas obligé de venir me chercher. C’était juste une proposition. Enfin bref, j’garde un mauvais souvenir enfin des souvenirs qui me restent de cette soirée et j’en suis pas très fière.. j’te rachèterai une lampe, t’éviteras juste de la mettre dans des endroits a risque. »Elle sourit finalement. C’était pas très grave, elle avait l’habitude que Matt lui déballait l’un après l’autre chacun de ses dérapages heureusement qu’il ne savait pas tout. Hum, la vengeance est un plat qui se mange froid dit-on. Eh bien chez Candice, ça sera glacée. Elle allait pas tarder à se noter tous les petits coups bas que Matt lui faisait pour n’en oublier aucuns. Elle en avait pas mal à rattraper du coup la petite Candice. C’était pour ça qu’elle aimait Matt, parce qu’il lui faisait oublier ses soucis et que du coup, ils passaient leur temps à se chamailler affectueusement. Candice croqua encore dans sa pomme. Elle n’allait pas tarder à partir. Elle se tourna vers Stella. Elle avait l’air si fatiguée. Elle se tourna vers Matt, lui aussi semblait fatigué... Candice les avaient réveillés ? Elle était gênée maintenant. -Parlez pas toutes les deux à la fois, jcomprends rien de c'que vous se leva, regarda Matt en souriant et se dirigea vers la cuisine. - Je vous laisse moi de toute façon. »Candice jeta son trognon de pomme dans la petite poubelle situé sous levier. - Je reviens dans 30 minutes ou plus si je me perds. »Elle sourit. Parce que oui, elle en serait capable. Il suffisait de peu d’attention, une rue loupée et voilà . Elle tournerait en rond. Ça lui était déjà arrivé. - Reposez vous. Vous avez vraiment l’air crevé. J’sais pas si je vous ai réveillé. Si c’est le cas désolé. »Candice reprit son sac et la veste qu’elle était venue chercher. Elle vérifia si elle avait bien les clefs de Stella dans sa poche. - A tout à l’heure. »Elle leur adressa un dernier petit sourire avant de sortir sur le pallier. Et de se diriger vers seaside street. Dernière édition par Candice Heartner le Jeu 31 Déc - 1657, édité 1 fois Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I'll never hurt you. [Stella & Candice & Matty [TERMINE Jeu 31 Déc - 723 L’ambiance était pire que tendue. Candice avait l’air d'essayer tant bien que mal de détendre l’atmosphère, ce qui semblait être sans succès. Mais bon, il faut avouer qu’à une heure du matin, les gens sont souvent en train de dormir. Ou bien font des choses pas nettes avec leurs partenaires, mais en général ne sont pas affalés dans un fauteuil au milieu d’un salon, à coté d’un blond et en face d’une brune, ne sachant quoi faire et se retenant de s’endormir. A ce moment précis, Stella était d’assez mauvaise humeur. On ne vous a jamais dit de toujours laisser une brune dormir quand elle en a besoin ? A vrai dire, je viens de l’inventer… Mais bon, elle en avait besoin. C’était plutôt son propre caractère qui faisait qu’elle était de mauvaise humeur. La brunette est constamment en colère lorsqu’elle manque de sommeil. Surtout que, il y a quelques heures, elle aurait tout tenté pour s’endormir. Et maintenant elle priait pour qu’on la laisse dormir, c’était tout ce qu’elle demandait… Maintenant qu’elle était bien crevée, elle ne pouvait pas aller dormir. Enfin, c’était elle qui se l’interdisait. Question de politesse. Ce n’est pas parce que c’est une droguée qu’elle n’a aucune classe, et qu’elle n’est pas polie. Il faut trouver les mots qui riment avec "droguée". Et pas les piocher au hasard. La jeune femme avait les yeux à moitié fermés, et la tête qui tanguait. Elle devait être ridicule, ainsi. Mais bon, à vrai dire, elle se souciait plus du nombre d’heures de sommeil qu’elle risquait de sauter durant la nuit que de l’image qu’elle se donnait. Après tout, c’était Matthew, il l’avait déjà vu dans tous ses états, alors elle ne risquait pas d’être ridicule ainsi. Et Candice… et bien, elles ne se connaissaient qu'à peine, alors pourquoi la jugerait-elle ? Et puis, quelque chose lui disait qu'elle n'avait pas à s'inquiéter de ce coté là . Malgré le fait qu'elle ait été froide avec Candice, elle sentait que cette fille était... bien ? De toute façon, elle était crevée et c’était son centre d’intérêts du moment. Elle se remémora alors l’épisode qui venait de se passer. Cet abruti qui avait surgit de nulle part, agaçant tous les habitants de l’immeuble. A cette pensée, Stella s’agrippa inconsciemment à la main de Matthew, qui n’aurait pas dût être là … Elle regarda l’homme innocemment, et détourna son regard tout en lâchant la pauvre main griffée. Elle ses yeux étaient vides d'émotion, un regard presque paniqué au visage. Si ça continuait ainsi, elle tomberait une seconde fois dans lespommes. Et elle y resterait Un sourire suspect s'afficha sur les lèvres de Candice, ce qui intrigua la jeune Stella. Pourquoi souriait-elle... ? Enfin, rien de particulièrement drôle ne venait de se passer. Avait-elle des sauts d'humeur constamment, comme cela ? Était-ce fréquent ? Parce que dans un sens c'est sympa, mais dans un autre sens ça l'est moins. Je veux dire que quand quelqu'un passe du silence à une joie soudaine, c'est cool. Mais il passe de la joie soudaine à la colère profonde, c'est moins cool...Stella leva le regard sur son ami, avant qu'il se dirige vers la cuisine. Il avait emporté avec lui une pelle remplie de débris de verre. Pauvre lampe... l'avait-elle mérité ? Comme si j'allais me mettre en deuil d'une lampe. Mais le propriétaire de l'objet n'avait pas l'air si peiné que cela. Il avait même un sourire aux lèvres. Aimait-il réellement cette lampe ? Parce que vu sa réaction, on n'aurait pas dit. Bon, il fallait avouer que cet objet n'était pas de très bon goût. Elle était même moche. Si ça se trouve, il l'avait placée à cet endroit exprès pour que cet accident arrive à un moment ou à un autre. Si ça se trouve, il avait tout prévu. Le petit vicieux...Stella observait attentivement la scène. Matthew qui jetait les morceaux de verre cassé, Candice qui se lève pour l'aider, l'homme qui refuse. Tout cela était... fascinant. De voir à quel point ils se comprenaient, à quel point ils se connaissaient. Comment ils arrivaient à communiquer sans pour autant émettre un quelconque son. Cette façon si particulière de se sourire, de rigoler ensemble. Ils étaient complices. Ils étaient pareils, au fond. Un frère et une sœur, un peu comme Rox et Rouky. Leur relation était magique. Ils étaient plus que de simples amis... et ça se sentait. C'était bien plus approfondi, plus recherché. Plus après mûres réflexions, Stella comprit un peu pourquoi elle avait eut du mal avec Candice, au premier contact. Elle la jalousait. La garce. Elle aurait aimé elle aussi, le connaître aussi bien, savoir le faire rire, sourire, pleurer. Être sa complice, l'avoir vu tout faire. Dans tous ses états. Elle aurait tant aimé...Un sourire amusé prit place sur le visage de la brune lorsque Candice prit sa défense face à l'attaque de Matthew. Ils étaient drôles, tous les deux. Un coup c'était chien et chat, et l'autre coup l'amour profond. C'est bien ce que je disais, ils avaient une relation fraternel. C'était rare, de voir cela aussi sincèrement de nos jours. Aujourd'hui, les jeunes se foutent du monde, leurs amis sont ceux qui leurs filent la beuh et la coke. La sincérité se fait de moins en moins présente, et c'en est désolant. Candice afficha un sourire attendrit en regardant Matthew. A ce moment, Stella lui jeta un regard noir sans qu'elle puisse le voir. Elle avait la chair de poule sur tout le corps. Ah, ce Matthew. Un ange tombé du ciel ? Un sauveteur pour toutes les damoiselles en détresse. Un blond au cœur gros comme ça. Un Apollon venu de nulle part. Injustement parfaite, hein. Qui était-il réellement ? Et qui connait la réponse à cette question...La jeune adulte regarda l'homme blond à sa remarque. Pourquoi voulait-il qu'elles parlent ? Tout le monde n'est pas d'humeur à faire la fête, à une heure du matin... du moins, ça n'était pas le cas des deux jeunes femmes. De Stella, plus précisément. En ce qui la concernait, elle ne comptait pas spécialement faire un monologue de droguée là , maintenant. Disons que ça n'était pas vraiment le moment. Mais bon, après tout "Chacun ses kiffs". Stella regarda alors Candice s'en aller, sans mot dire. Même à une heure du matin, elle était resplendissante. Ça aussi, elle le lui jalousait. Cette femme avait décidément tout ce que Stella désirait. Et tout pour se faire détester. Du moins par Stella, qui a un caractère de garce et de sale jalouse. se contenta de lui adresser un sourire fatigué, lorsqu'elle leur dit "A toute à l'heure". "Clac". La porte du salon se referma bruyamment derrière Candice. On entendit ensuite ses pas brutaux et les craquements de bois sur le plancher peu solide. Stella, épuisée, poussa un cri de soulagement. Enfin ! Enfin, elle pouvait aller dormir ! La brune se leva lourdement et avec difficulté de son cher fauteuil, dont une envie soudaine lui prit de le baptiser "Bob", et se dirigea vers la cuisine. Elle rejoint Matthew qui y était encore debout, en face de la poubelle, sa pelle encore dans la main gauche. Ce qui fit légèrement sourire la brunette. Son visage était angélique. Elle le prit doucement dans ses bras, le serrant contre elle. Les yeux fermés, elle profita de chaque seconde que cet instant lui apportait. Cet instant de bonheur, de bonté. Ce pur instant. Ce genre d'instant dont elle se souviendrait toute sa vie. Après avoir passé une demi-dizaine de minutes dans les bras du beau blond, Stella déposa un tendre baiser sur sa joue brûlante. Elle le regarda dans les yeux, presque provocatrice. Un sourire au coin, la peau blanche et les yeux attendris. Ses pommettes étaient haussées et son sourire laissait apparaître de petites dents blanches. Je vais me coucher... Bonne nuit »Elle lui adressa un dernier regard avant de tourner les femme se dirigea jusqu'à la chambre, s'affalant grossièrement sur le lit. Elle colla l'oreiller de Matt contre son visage, respirant profondément sa miraculeuse odeur. Après cela, il ne lui fallu que quelques secondes pour fermer les yeux et s'en aller au pays des rêves...[Elle est pas mieux, cette couleur là ? C'est plus reposant pour les yeux... Non ? xD] Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I'll never hurt you. [Stella & Candice & Matty [TERMINE Dim 10 Jan - 1729 Matt ne put retenir un baillement. Bon, en même temps, il était une heure du matin passée, et à part Candice qui avait l'air plutôt bien, ils étaient explosés. Ses yeux le piquaient, et ses paupières se fermaient malgré lui. Quelques minutes auparavant, il tenait le coup, l'adrénaline, surement, mais la... Les ongles qui s'enfoncèrent dans le dos de sa main le firent sursauter et froncer les sourcils. Il y a d'autres moyens de réveiller les gens, non ? A moins que Stella ne montre une tendance sadique... Ce qui devenait plutôt inquiétant. Il afficha un sourire fatigué quand Candice parla de lui racheter une lampe. Non mais jamais il n'avait été crevé comme ca, même quand il faisait des nuits blanches et était obligé de somnoler en cours pour récupérer, il n'était pas aussi mort. Encore un baillement. Il tourna la tête vers Stella. Si on ne la voyait pas respirer, on aurait pu se demander si elle était vivante, en fait. Tellement pâle. Peut être qu'elle l'était déja en arrivant, aussi. Matt avait vraiment, vraiment les idées brouillées. Il secoua la tête de gauche à droite pour se réveiller, et se leva lourdement pour ramasser les morceaux de la défunte minutes plus tard, Candice décida qu'il était temps pour elle d'y aller, et le blond lui adressa un signe de la main surmonté d'un petit sourire, toujours dans la cuisine.. Petit, le sourire, hein. Une genre de variante d'un sourire en coin. Le soulèvement d'un coin de ses lèvres. Quelques secondes après que sa meilleure amie ait refermé la porte sans même essayer d'être discrète, Stella apparut dans la cuisine, et fixa la main gauche de Matt, qui suivit son regard et s'aperçut qu'il tenait entre les doigts la pelle bleue en plastique trop moche. Qu'il balanca sur le plan de travail. Il s'attendait à plus de bruit que ca, en fait. Il serra Stella dans ses bras, humant son odeur agréable, même perceptible dans ses cheveux. Il sentit son sourire même sans le voir. On progressait, quand même. Il tressaillit légèrement au contact de sa joue contre les lèvres glacées de répondit à Stella par le même au revoir qu'elle lui avait adressé. Bon, il faisait quoi, maintenant ? Aller se coucher ? Hem, pas la peine, si c'était pour se réveiller trente minutes plus tard au retour de Candice encore plus mort, ou même ne pas réussir à se réveiller. Non, autant mettre son temps à profit, hem. Le blond se dirigea vers la table du salon, rapprocha son ordinateur portable du bord de la table, releva l'écran, et ferma les yeux le temps qu'il s'allume. Pitié, qu'aucun de sa classe ne lui ait envoyé les devoirs à rendre, pitié... Bip, vous avez 3 messages non lus. Et merde. Deux publicités, une pour gagner un voyage aux Seychelles, et l'autre annoncant qu'il avait gagné un million de dollars. Il envoya les deux à la poubelle sns y prêter attention. Le troisième message lui, était beaucoup moins... publicitaire. C'était un message de son prof de philo, qui avait pris l'habitude d'envoyer les devoirs aux élèves par bordel. Oui, ca lui faisait toujours comme ca, l'annonce d'un devoir de philo. Il commencait par jurer, se demander comment le prof pouvait avoir eu une idée pareille, puis finissait par se prendre au jeu. Il ouvrit l'éditeur de textes, et retapa le sujet du devoir. Il le fixa pendant plus d'une minute. Des taches blanches commençaient à tourner devant ses yeux, à force de fixer la lumière blanche de la page. Deux minutes plus tard, il repoussa l'ordinateur, et posa sa tête dans ses bras avant de sombrer dans un sommeil sans rêve.[HJ Jme fais pitié toute seule xDD] Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I'll never hurt you. [Stella & Candice & Matty [TERMINE Mer 13 Jan - 1900 Arrivée dans le district of beaches, Candice, comme elle l’avait prévu tourna en rond pendant 10 bonnes minutes. Il ne fallait pas réfléchir plus loin, elle s’était trompée de rue. Mais c’était pas facile aussi, il faisait froid, il y avait de la neige et c’était la nuit ! On voyait que dalle. Non mais c’était amusant quand on regardait bien la façon dont les choses évoluaient. Candice avait prévu de sortir, elle avait oublié son briquet et est monté chez Matt. Et finalement, elle se retrouve là , non loin de chez Stella. A se dire que finalement elle n’irait pas a cette fête. Enfin, c’était pas très grave. Et puis elle avait l’air de ne manquer à personne. Parce que si ça avait été le cas, on l’aurait déjà appeler au moins 10 fois pour lui faire des tas de reproches… Enfin, c’est bon Candice n’allait pas déprimer… Après maintes et maintes allée et retour, elle arriva devant la maison de Stella, enfin d’après les indications qu’elle avait retenues. La brunette sortit les clefs, monta les trois marches qui la séparaient de la porte d’entrée et ouvrit difficilement la porte. C’est qu’elle était lourde comparé a la petite porte de 5 millimètres de largeur que Candice avait à l’entrée de son appartement. Elle s’avança dans le hall et alluma la lumière en appuyant un peu au hasard sur le premier interrupteur qu’elle pu trouvé et qui dieu soit loué était le bon. Une fois l’étage du bas éclairé, Candice observa avec étonnement les pièces, les unes après les autres.. C’était… grand. Et magnifique. On ne pouvait pas décrire autrement. Stella avait une belle maison… Enfin bon. Candice ne trouvant pas de chambre au rez de chaussée se dirigea à l’étage. Encore une fois, pour pouvoir voir quelque chose, elle appuya sur le premier bouton venu. Qui était encore une fois le bon. Ça changeait un peu de d’habitude. Il fallait bien que ça change de temps en temps. La brunette s’aventura dans le couloir s’arrêtant devant chaque porte pour découvrir la chambre de Stella… C’était la dernière salle. Elle entra et alluma la lumière. Deuxième choc, le même que quand elle était entrée dans la maison il y a quelques minutes. C’était grand. On ne pouvait pas décrire autrement. Même étant petite, Candice n’avait jamais eu de chambre aussi grande. Enfin, elle n’avait jamais eu besoin de plus grand que ce qu’elle avait eu d’ailleurs… Et dire que Stella l’autorisait a fouiller dans ses affaires. Elle lui faisait sacrément confiance, pour quelqu’un qu’elle connaissait à peine. Huum, peut être que Matt lui avait parlée de Candice.. ouais, mais qu’est ce qu’il aurait dit ? La musicienne avait quelques idées. Mais c’était peut-être pas que du positif.. enfin, pas du négatif au point d’être méchant, mais ça serait plutôt du négatif moqueur. Ça se dit ça du négatif moqueur ? Passons, parce que parler de positif et de négatif, c’est pas intéressent. Candice chercha tout d’abord une valise, c’est plus pratique pour transporter des affaires quand même. Où est-ce que Stella pouvait-elle ranger une valise ? Dans une armoire, un placard, un endroit ou on entasse toutes sortes d’objets ? Soudainement, pendant qu’elle cherchait, elle se rendit compte qu’en fait, elle ne savait pas pourquoi elle était là . C’était étrange, d’habitude, elle ne faisait pas les choses avant de savoir pourquoi. En temps normal, elle demandait toujours des explications ou n’importe quoi. Mais là … pourquoi devait-elle chercher quelques affaires de Stella ? Enfin, pourquoi elle ? Matthew pouvait y aller. Stella aussi. C’était bizarre tout ça. Comme l’histoire de la cigarette. C’était d’ailleurs peut-être pour ça qu’elle avait accepté sans demander d’explications, parce qu’elle était en manque de ces produits destructeurs… Oh mais après tout, pourquoi se cassait-elle la tête ? Elle n’avait cas faire plus attention a l’avenir… La seule chose qu’elle avait remarqué et dont elle était sûre, c’était que Stella n’allait pas bien mais pour quelle raison ? Aucunes idées…Mettant enfin la main sur une valise, elle l’ouvrit et l’étala par terre. Candice ouvrit enfin le dressing de l’amie de Matthew. Elle sourit en voyant des rangés de pulls, jeans, t-shirts, pantalons entassé les uns sur les autres, ce qui prouvait qu’il y avait un manque de place. C’était semblable chez Candice, sauf que chez elle les vêtements ne tenaient pas les uns sur les autres et qu’à chaque ouverture de porte, la moitié de sa garde robe s’écrasait lamentablement par terre. La jeune femme s’empara de quelques pulls chauds qu’elle trouvait beaux et les rangea dans la valise, même action pour les jeans et les jupes… Ensuite, Candice partit à la recherche de la salle de bain afin de rajouter quelques affaires de toilettes dans le bien » qu’elle devait apporter. Quelques minutes plus tard, la valise prête, elle descendit les marches pour la déposer dans l’entrée et se préparer psychologiquement à faire face au froid de dehors. C’est qu’elle elle ouvrit la porte pour mettre le nez dehors qu’elle remarqua qu’elle avait oublier de prendre la guitare de Stella. La chose la plus importante d’ailleurs. Puisque pour tout guitariste, ne pas avoir sa guitare avec soi lorsqu’on en a le plus besoin, ça peut être déconcertant. Enfin, c’est ce que pensait Candice. Elle remonta donc en vitesse et retourna dans la chambre de la petite Stella. Miraculeusement, ce fut la première chose que Candice aperçut en rouvrant la porte. Elle s’avança donc, vérifiant que l’instrument et toutes les choses primordiales pour pouvoir jouer dans de bonnes conditions étaient bien dans la housse. La brune mit enfin l’instrument sur son dos et descendit en veillant à ce qu’elle n’ait pas laissé de lumière allumée derrière elle. Deux minutes plus tard, Candice était dehors sur le pallier, venant de fermer la porte, s’apprêtant à retourner chez Matt. Elle aurait bien prit le métro, enfin, le métro le plus proche.. Et s’il y en avait un, parce qu’à cette heure, c’est vrai que rien n’est dit. C’était quasiment sûr qu’il n’y en ait pas d’ailleurs. Et puis, c’était certainement plus sage d’y retourner à pied. Parce qu’on ne savait pas toujours ce qu’il y avait dans le métro à cette demi heure plus tard, Candice se trouvait en bas de chez son meilleur ami. Elle avait mit beaucoup plus de temps que prévu, mais vous vous y voyez vous entrer dans une maison ou vous n’avez jamais mis les pieds et faire une valise comme celle qu’on fait pour partir en vacances, vous voyez, celle qu’on fait -en connaissant par cœur sa maison- en 1 heure ou moins ? Et ensuite traverser la moitié de New York à pied, à une heure du matin tenant une valise, alors qu’il neige comme jesaispasquoi ? Non, vous ne vous y voyez pas. Faut être fou quand même… Arrivé a nouveau au quatrième étage, devant l’appartement de Matt, elle ouvrit doucement la porte qu’elle avait laissé ouverte plus tard pour ne pas réveiller les deux jeunes gens. Quand elle eut franchi la porte, elle aperçut son meilleur ami sur le canapé la fixant. Punaise, il ne dormait toujours pas celui là ?Elle posa la valise et la guitare dans le couloir et retourna dans le salon pour chuchoter à l’oreille de son ami - T’as pas dormi ? Ou alors… Ah, laisse moi deviner, tu m’as entendu monter même si pour une fois, consciente qu’il était tard et que j’avais déjà fait assez de bruit, je me suis faite aussi discrète qu’une souris… Ouais, ça doit être ça. Désolée. »Elle lui adressa un petit sourire suivit d’un relu, et un peu bidon x Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I'll never hurt you. [Stella & Candice & Matty [TERMINE Dim 17 Jan - 2205 C'était une grande pièce, vaste. Une pièce entièrement blanche, dont on n'arrivait pas à distinguer les limites. Aucune porte, aucune fenêtre. Des miroirs. Il y avait des miroirs par centaines. Ils étaient là , semblaient se déplacer, reflétaient des ombres, des formes étranges. Stella était au milieu de tout ça, et une drôle de sensation l'envahit. Elle ignorait totalement où elle se trouvait, et pourtant était presque sereine. Même si l'angoisse était là , son sang froid ne la lâchait pas. Plus rien ne semblait concret ou réel, tout n'était qu'illusion. Les murs commençaient à se refermer sur elle, lentement. Le blanc vira au rouge, puis au bleu. La pièce devint comme une discothèque, où les lumières n'en finissaient pas. L'endroit se renfermait de plus en plus. Elle serait bientôt complètement écrasée. Son habituelle sensation de claustrophobie s’installa, et la panique prit le dessus. La brune essayait de stopper les parois, ce qui semblait être sans succès. Elle tentait de pousser des cris de panique, mais rien ne sortait de sa bouche. Elle était incapable de faire ou produire un quelconque bruit, tout lui était impossible. Soudain, un rire perçant lui brisa les tympans. Un rire qui lui était familier. Tant familier. Le rire qu'elle aimait le plus au monde. Un rire moqueur, un rire mesquin. Son rire à lui. Le rire de Matthew... Les murs se rapprochaient de plus en plus, et Stella réussit finalement à pousser un cri si perçant qu'il aurait réveillé le monde entier. Un cri de panique, de terreur et de désespoir. Mais que se passait-il ?La pièce explosa totalement, laissant indemne la jeune fille qui s’y trouvait. Tout sembla s'arrêter. Plus rien. Le rire, la pièce, la claustrophobie, la panique, plus rien. C'était comme un vide, comme si elle tombait mais qu'elle n'atterrirait jamais. Rien ne se trouvait à coté d'elle, tout s'était comme... envolé. Et puis... Ça arriva comme une claque. Elle finit par atterrir sur un sol dur. Il faisait sombre, très sombre. Elle était entourée d'arbres plus immenses les uns que les autres. On aurait dit qu'ils étaient vivants, qu'ils se murmuraient des choses, des secrets. Stella se releva, complètement paniquée. Bordel, où est-ce qu'elle était ? Des racines sortaient du sol, la faisant trébucher à chaque pas qu'elle faisait. C'était horrible, vraiment horrible. La "forêt" n'avait pas de fin, et était éclairée d'on ne sait où. Soudain, une lumière au loin éblouit la jeune femme. Dieu ? Qu'est-ce que ça pouvait bien être. Un homme se trouvait dans cet halo, éblouissant. Sans aucun doute le plus bel être qui puisse exister. Enfin, existait-il réellement ? Bonne question... L'homme blond se mit alors à rire. Un rire presque diabolique, faisant ressortir sa beauté d'Apollon. Son sourire était simplement parfait, son torse musclé à point et son visage angélique. Mais son rire était mauvais. Le même rire qu'elle avait entendu quelques minutes plus tôt, dans la pièce blanche. C'était atroce, c'était un rire moqueur. Mais, cet homme au loin, était-il Matthew ? Non, impossible...La jeune femme se mit à courir, le plus vite qu'elle pouvait. Les racines la faisaient tomber à terre, misérablement. Mais elle continuait, voulant à tout prix rejoindre son idylle. Mais rien ne se passait. Elle courrait, encore et encore, mais n'arrivait pas à se rapprocher de la silhouette lumineuse. C'était un cauchemar. La réalité ? Qui sait...L'homme se trouvait aux cotés d'une jeune femme, brune. Elle avait le regard noir, et à la fois satisfait. Elle était toute aussi magnifique. Il la serrait dans ses bras musclés, rassurants. Ils étaient beaux tous les deux, mais cette images ne plaisait en aucun cas à Stella. Elle poussait des cris désespérés, elle criait son nom. Elle ne voulait pas. Finalement, les lèvres des deux jeunes gens se joignirent en un baiser fougueux et la forêt sombre s'éclaircit. Plus aucun arbre. Une prairie verdoyante, des fleurs, des oiseaux. Et plus de était allongé sur le dos, contemplant les nuages. Une ombre s'approcha, la laissant suspecte. Qui était-ce ? Un homme qu'elle connaissait par cœur. Matthias. Il était là , devant elle. Un sourire narquois aux lèvres. Il lui tendait la main, comme pour lui dire de se relever. Elle accepta, et lui prit donc la main. Mais l'homme la relâcha, et elle tomba dans un gouffre profond, seule. Elle était complètement seule, personne ne pouvait l'aider, lui porter secours. Le visage angélique de Matthew apparaissait comme des illusions. Elle voulait qu'il soit là , avec elle. Qu'il la serre dans ses bras, qu'il l' quelque chose attira la jeune femme. Un... joint. Allumé, et parfaitement roulé. Il était là , et semblait même l'appeler, murmurer son prénom. Elle se laissa tenter, et l'empoigna pour le porter à sa bouche. Elle aspira une bouffée, et tout changea. Le décor, les couleurs. Elle se retrouvait au milieu de douze éléphants roses en tutus qui dansaient un ballet, et deux d'entre eux étaient montés par Matthew et Matthias. Les dix autres partirent, laissant les deux rivaux s'affronter. Ils se battaient, à feu et à sang. Stella poussait des cris de terreurs, elle ne comprenait plus faisait encore nuit, quand la jeune femme ouvrit brusquement les yeux. Au mon Dieu. De quoi venait-elle de rêver ? C'était tellement étrange... Stella fût surprise de se trouver dans le lit de Matthew. Un sourire prit place au coin de ses lèvres, effaçant tout soupçon. Elle prit en main l'oreiller de l'homme, et le serra fort contre sa poitrine. Elle sentait son odeur, s'en imbibait. Elle était heureuse de s'être rendu compte que ça n'était qu'un vilain cauchemar. Mais maintenant qu'elle était réveillée, elle n'arriverait plus à se rendormir. Stella se leva du lit, et fit quelques pas dans la chambre. Elle se permit de regarder un peu partout. Elle scruta un long moment la fenêtre qui était ouverte, et la ferma. Cette fameuse fenêtre...La brune, un sourire aux lèvres, commença à fouiller dans les affaires du beau blond. Elle commença par son armoire, et alla directement au tiroir des caleçons. Elle en prit un et l'observa un moment. Trop mignon. Elle admira ensuite ses vêtements. Après 10 bonnes minutes de curiosité, Stella se rassit sur le lit, pensive. Quand est-ce que Candice arriverait ? Elle commençait à avoir un terrible manque de musique, et avait besoin de sa guitare. Un petit appareil brillant attira l'attention de la jeune femme, qui se leva pour s'y conduire. Elle prit en main un iPod noir, qui appartenait sans doute à Matthew. Elle mit les écouteurs, et se rallongea sur le lit, l'oreiller sur le ventre, le volume de la musique à son maximum. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I'll never hurt you. [Stella & Candice & Matty [TERMINE Mar 19 Jan - 2219 Le bruit des pas de Candice montant les escaliers de l'immeuble le réveilla en sursaut. D'habitude, il avait plutôt le sommeil léger, mais la ca en devenait affolant. Le blond se frotta les yeux, ensommeillé, puis s'étira, son dos laissant échapper quelques craquements. Il regarda sa montre. Il avait dormi environ quarante-cinq minutes. Il se leva, et s'installa sur le canapé. Candice allait bien évidemment râler, dire quelque chose du genre "Mais qu'est ce que tu fais encore la, je t'avais dit d'aller dormir !". A tous les coups. C'est pas comme si il ne la connaissait pas par coeur...Quelques secondes plus tard, comme prévu, Candice poussa la porte, et écarquilla les yeux à la vision de Matt assit sur le canapé qui la fixait en souriant. Elle s'approcha et devina évidemment ce qui l'avait réveillé. Même pas drôle. Bon, en même temps c'était plutôt un avantage, vu qu'ils n'avaient même pas besoin de parler pour se Trop léger sourire aux lèvres, il posa la tête sur l'épaule de la brune. - Merci. Beaucoup. Jt'expliquerais, quand la situation sera arrangée. Il réfléchit. Aller réveiller Stella pour lui montrer sa guitare ou la laisser profiter de quelques heures de sommeil bien méritées. La laisser dormir. Ca valait mieux pour tout le monde, ca faisait passer les heures pour elle, Matt pouvait se reposer, et elle aurait une bonne surprise au réveil, même si elle s'y attendait, ce qui n'est pas vraiment le principe d'une surprise, mais blond tourna la tête vers Va y, je te retiens pas plus. Pas que je te vire d'ici hein, t'es toujours la bienvenue, mais je pense que la fête où tu avais prévu d'aller manque d'ambiance tant que t'es pas dizaine de minutes plus tard, Candice partit, Matt se leva, attrapa à l'entrée du couloir le sac, ou plutôt la valise qui contenait les affaires de Stella, ainsi que la housse de sa guitare, et les posa devant la porte de sa chambre, avant de la pousser, justement, la porte. Il pensait, et était même sûr que Stella dormait profondément, sauf que non, la brune se contentait de somnoler en fixant le plafond, puis de tourner la tête vers lui en voyant le mouvement de la porte. Un sourire épanoui naquit sur ses lèvres. Il disparut le temps d'attraper la housse, puis réapparut, posa la guitare devant Stella. Il sourit de nouveau devant ses yeux plein d'étoiles, et s'assit en tailleur à côté d'elle sur le Tu me joues un morceau ?Le tout accompagné d'un grand sourire éclatant. C'est pas comme si elle pouvait dire non...[HJ Je maintiens ma réputation question nombre de lignes et qualité xDD Et choisis bien le morceau, pas un truc genre Au clair de la lune a Oui, je t'en sais capable xD] Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I'll never hurt you. [Stella & Candice & Matty [TERMINE Mer 20 Jan - 351 [HJ Bon, je te conseil d'écouter la musique au moment où elle chante, sinon ça risque de tout casser. Explications elle va jouer deux morceaux, complètement différents, donc vaudrait mieux pour toi que tu les écoutes au bon moment Et puis pourquoi pas de "Au Clair de la Lune" ?!]Il faisait sombre. Très sombre. Pas un rayon de lune qui venait éclairer la pièce, pourtant ouverte et aérée par la fenêtre. Le ciel était d'un noir profond, ça faisait presque peur. Aucune étoile ne brillait dans le ciel, et pourtant, cette situation était presque rassurante. Réconfortante, c'était cool. Le calme de la nuit avait tendance à envahir les oreilles, et dérangeait pratiquement. A deux heures du matin, un lundi soir, New-York est complètement vide. Étrange, pour une ville qui est censée être vivante 24 heures/24. Stella était allègrement allongée sur le lit, complètement de travers. Elle était en diagonale et prenait toute la place, sans gêne. Ses yeux étaient fermés, tout comme sa bouche et ses poings. Elle inspirait et expirait lentement par le nez sentant la le rythme de la musique l'envahir lentement. Elle sentait son cœur battre à mille à l'heure à chaque grattement de guitare, des frissons à chaque intonation de la voix du chanteur. Tout un univers si... magique. Cette sensation d'évasion, de liberté. N'avez-vous jamais eu cette impression, lorsque que vous enfilez vos écouteurs, d'entrer dans un monde différent de celui de tous les jours ? Un monde meilleur, un monde parfait. Un monde que tout être censé rêverait de visiter au moins une fois dans sa jeune femme avait le regard complètement vide. Ses yeux étaient fixés au plafond, et aucune émotion ne sortait. Seules ses lèvres bougeaient légèrement en fonction des paroles de la musique, qu'elle arrivait à reproduire parfaitement. Son attention était portée à la peinture écaillée du plafond. De légères fissures ornaient les murs, ce qui démontrait l'âge de l'appartement. Entre la cuisine pas très High-Tech, la poussières dans les coins et la peinture écaillée, Matthew ne devait pas vraiment se soucier de la l'état de son habitation. De toute façon, qu'est-ce que cela pouvait bien apporter. Du moment qu'il s'y sentait bien à l'aise, -ce qui semblait être le cas- le reste avait bien moins d'importance. Et puis, ce petit coté négligé donnait un certain charme à l'habitat. Un coté "pas comme les autres", qui se reflétait dans le caractère du blond. En fait, il était comme son appartement ! Enfin... pas pour le coté vieillot et négligé, mais plutôt le coté "je suis comme je suis et peu m'importe l'avis des autres". Disons que Matt avait l'air de faire ce qu'il voulait, du moment qu'il le voulait. Pas Stella se leva du lit, éjectant les écouteurs de ses oreilles. Un petit sourire se forma au coin de ses lèvres, et son regard redevint plus intense. Elle se traîna jusqu'à la fenêtre, et s'y accouda. Les étoiles étaient rares dans le ciel, il fallait vraiment les chercher pour les trouver. Surtout que le peu qu'il y avait n'était pas très clair, et donc elles ne brillaient pas beaucoup. Et le plus drôle, c'est qu'il n'y avait non plus aucun nuage. Rien ne couvrait le ciel noir, seul lui-même. La lune était cachée et en fin croissant. Son plein avait été la veille, et Stella ne l'avait pas remarqué. De toute façon, elle se fichait royalement que la lune soit pleine ou pas. Il y a des gens que ça intéresse, sur Terre. Des gens un peu obsédés par n'importe quoi. Bref, après deux ou trois minutes d'observation et de nostalgie, la jolie brune rebroussa chemin et se rassit sur le lit. Elle ne pût s'empêcher de reprendre l'oreiller entre ses bras et de le serrer fort, très fort. Elle s'imbibait de l'odeur de l'homme qui l'hébergeait, devenant de plus en plus folle de son sourire. Elle s'imaginait des scènes, plus farfelues les unes que les autres. Et bien, soyons réalistes. Je ne mentirai pas...1... 2... 3... Le temps passait si lentement. Les yeux de Stella étaient moins fatigués que toute à l'heure, et ils lui brûlaient beaucoup moins. Voire plus du tout. Cette sensation d'être reposée était quand même géniale. Même si elle n'était pas reposée du tout, dans son cas. C'est vrai quoi, elle n'avait dormi maximum 4 heures. Pour une nuit ! C'est rien. Et pourtant, elle n'était plus fatiguée. Bon, elle n'était pas non plus d'humeur à aller se bourrer la gueule et faire la fête jusqu'à 7 heures du matin. Ça, oubliez carrément. Mais ça ne la dérangerait pas de rester éveillée tout le restant de la nuit, calmement à jouer de la guitare jusqu'à n'en plus pouvoir. Non, ça ne la dérangerait pas du tout. Et vous savez ce qui la dérangerait encore moins ? Hum, la porte de la chambre grinça, et une tête blonde en sortir. Les yeux de Stella s'ouvrir en grand, et elle se redressa immédiatement. Il était debout dans la pièce, une housse de guitare à la main et une valise dans l'autre. Le jeune homme ne tarda pas à déposer l'objet précieux sur le lit, ne se gênant pas de demander à la brune de lui jouer un morceau. Hum... T'es sûr de toi ? Parce que franchement je suis nulle. »Genre. Comme si elle ne mourait pas d'envie de lui jouer le morceau le plus balèze qu'elle n'ai jamais joué. Comme si elle ne voulait pas qu'il la complimente, encore et encore. Mais elle savait malheureusement très bien qu'elle n'était pas douée, et que ça serait presque une perte de temps pour l'homme. Tout d'un coup, un bruit louche interpella la jeune femme. Un bruit très, très louche. Comme... deux animaux qui s'accouplaient. On entendait une femme crier de bonheur, et exprimer son contentement. Un sourire moqueur s'afficha sur les lèvres de la jeune femme, qui ne tarda pas à exploser de rire. Elle était pliée en deux, et son sourire allait lui déboiter la mâchoire. Ses dents blanches contrastaient avec la pénombre, et ses yeux brillants rayonnaient tels deux petites reprit son sérieux à peu près cinq minutes plus tard. Elle était sereine, et son visage était retombé. Bon allez, gardons notre calme, restons brune prit soigneusement sa guitare, y faisant pire qu'attention. Un dénommé "Owen" l'avait déjà faite tomber, et il connaissait les colères noires de Stella en ce qui concerne Mme la guitare. Alors conseil n'y touchez pas, ou alors faites-y attention comme à la prunelle de vos yeux. Non, plus encore. Hm, avait son bijou entre les mains, elle en était presque émerveillée. Elle lui avait manqué, sa chérie. Un sourire sournois fit alors son apparition, et Stella prit en main son objet précieux. Bon allez. Si c'est pour toi... première chansonLa jolie brune commença à jouer des notes, et s'empressa de chantonner des paroles grotesques, un sourire aux lèvres. "I wanna fuck a dog in the ass..." Haha, charmant. Et très drôle. Elle arrêta son élan après trois phrases. Elle ne pouvait pas continuer, c'était un peu... déplacé. Et pas très rire franc sortit alors de sa bouche, ses yeux pétillants montrant son humeur. Un sourire aux lèvres, elle reprit calmement ses esprit, avant de se re concentrer. Elle voulait lui jouer un morceau qui lui montrerait ses sentiments, qui lui ferait ressentir ce qu'elle commença à jouer des notes calmes, douces. Elle était concentrée dans ce qu'elle faisait et à la fois émue. Son doigts s'entremêlaient aux cordes, on comprenait à peine les gestes qu'elle faisait. C'était incroyable la vitesse à laquelle elle enchaînait les notes. C'est alors que sa voix vint se mêler au jeu. Sa voix mélancolique, douce et expressive. Sa voix d'ange et à la fois de martyr. Sa voix délicate et enjouée, sa si belle voix.Deuxième chanson Don't you cry tonight I still love you babyDon't you cry tonight Don't you cry tonight There's a heaven above you baby And don't you cry tonight »C'est archi nul, j'ai fais que blablater pour rien... Et j'ai pas relu =SDernière édition par Stella J. Smith le Ven 22 Jan - 2047, édité 1 fois Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I'll never hurt you. [Stella & Candice & Matty [TERMINE Ven 22 Jan - 1857 Le blond lui adressa un grand sourire quand elle lui demanda si il était sûr. Le genre de question à la con que tout le monde pose quand même. C'est vrai quoi, si il était pas sûr, il ne lui aurait probablement pas demandé ! Il fronca les sourcils en entendant les bruits suspects provenants de l'appartement du dessus. Sympa les gens, vraiment. Et Stella qui était toujours à moitié morte de rire. Il lui adressa une grimace désolée.... C'était quoi, ce sourire narquois la ?! Le genre de sourire qu'on fait avant de faire une bêtise, ou de dire une idiotie, ou quelque chose du genre. Tout s'expliqua quand Stella commença à jouer les première notes de I Wanna Fuck A Dog In The Ass, et ils éclatèrent de rire au même moment. Charmant. Pour une fois depuis quelques heures, il oubliait que la brune était en manque de drogue et au bord de la crise de nerfs. Aucun doute, elle allait mieux. Les sourires et rigolades en témoignaient. Ce qui était très, très rassurant. Ca prendrait peut être beaucoup moins de temps que prévu. Elle parut alors se concentrer, réfléchir à quelle chanson réellement lui jouer. Et quand ses mains commencèrent à glisser sur les cordes de sa précieuse guitare, Matt retrouva la Stella d'avant. Celle de qui il était tombé sous le charme à leur première rencontre, et tombé amoureux après l'avoir entendue jouer dans le parc. La Stella qu'il avait cru perdue, sans jamais perdre ses sentiments. Sans la quitter des yeux, il regroupa ses jambes en tailleur, posa son coude dessus, et son menton dans sa main. Drogue ou pas drogue, elle avait toujours une aussi belle voix, qui allait parfaitement avec la aurait dit que ses doigts volaient au dessus des cordes sans les toucher, ou en les effleurant à peine, alors qu'elle enchainait les notes avec une facilité sans pareille. Il prononca les paroles du refrain sans un son, juste en faisant bouger ses lèvres. Une fois la chanson terminée, un silence léger s'était installé dans la pièce, c'était à celui ou celle qui oserait le briser le premier, ou la première. Il ferma les yeux quelques secondes, et secoua la tête. Sérieusement, il était le seul à trouver Stella hallucinante ? Non, en fait non. Le nombre de gars qui lui tournaient autour était plutôt conséquent, on pouvait sûrement faire une liste. Alors pourquoi elle était la ? Ah, c'est vrai que c'est lui qui l'avait ramenée ici environ huit heures avant. Il jeta un coup d'oeil à sa montre. Trois heures trente. Et ben, heureusement qu'il allait pas en cours le C'était génial. l'avait enfin brisé, ce silence. 1-0, avantage Matty. Non, ca, ca a aucun rapport. - Tu veux faire quoi ?Question à la con, à laquelle la brune répondrait sûrement par un genre de "Ce que tu veux."[HJ Désolée j'ai été coupée dans mon élan fanstastique, et on se retrouve à cette longueur... Pour savoir ce qui m'a coupé, va voir sur mon FB ce que mon entraineur, actuellement dans mon salon, vient de m'annoncer...] Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I'll never hurt you. [Stella & Candice & Matty [TERMINE Ven 22 Jan - 2146 Le temps s'écoulait assez lentement, et le soleil ne pointait toujours pas le bout de son nez. La nuit était vraiment noire, pas une seule étoile n'ornait le ciel si vaste. On aurait put s'attendre à ce que de nombreux nuages couvrent l'étendue noire, surtout à New-York. Pollution, vous dites ? Et bien non, par le plus grand des hasards ? ni d'étoile ni de nuage ne se manifestait. Et malgré ce que l'on pourrait penser, c'était assez... beau. Enfin, cela dépend bien entendu des goûts de chacun. Pour un personne en pleine "dépression" qui se fou du noir en masse autour des yeux et qui écoute de la musique glauque à longueur de journée, c'est magnifique, un ciel tout noir. Alors que pour une personne heureuse de vivre et qui porte du rose et du bleu ciel, c'est un peu... sombre, morbide. Ce genre de personnes aurait certainement préféré un arc-en-ciel multicolore avec des poneys magiques qui en descendent. Hum, je était assise en tailleur sur le lit, sa guitare dans les bras. Un sourire rayonnait sur son visage, éloignant toutes quelconques ténèbres de la pièce. A vrai dire, la seule chose qui lui important vraiment en ce moment même était simplement la personne qui se trouvait en face d'elle. La brune était quelque peu heureuse, à cet instant. Elle était à la fois fière, satisfaite, et un peu angoissée. Pourquoi ? Sûrement parce qu'elle paniquait à l'idée que Matthew n'ait peut-être pas aimé la prestation qu'elle venait de faire. Peut-être l'avait-il trouvé absolument ringarde et nulle ? De toute façon, c'est comme tel qu'elle se considérait. Nulle. Mais quel artiste digne de ce nom aurait le culot que se trouver doué ? Aucun, c'est tout simplement une question de classe, de modestie. Mais bon, voilà quoi. Malgré le fait qu'elle se trouve mauvaise, elle aurait voulu épater son compagnon. Chose qu'elle n'avait peut-être pas jeune femme sourit aux mots du beau blond. Apparemment, ça lui avait un peu plus. Il n'aurait pas dis ça, sinon. Bref. Elle souriait, et était heureuse. C'était génial. Sauf que la fatigue recommençait petit à petit à prendre le dessus, et si elle ne bougeait pas elle s'endormirait sur place. Stella déplia ses jambes et les allongea sur le lit, s'étirant de tous les cotés. Elle était habillée un peu trop légèrement, et son débardeur commençait à ne pas suffire. La fenêtre était grande ouverte, et un courant d'air frais vint les déranger. La brune frissonna légèrement au contact du vent sur sa peau nue et un peu trop blanche. Yurk, on aurait dit un cadavre. Plus ça allait, et plus elle se rendait compte qu'elle était affreuse, avec cette soi-disant "dépression". Ce truc la rendait vraiment atroce, aussi physique que mentalement ! Ça la tuait à petit feu, comment avait-elle put se laisser aller à ce point ? Et le pire c'est qu'elle était maigre comme un petit doigt. Bon, elle n'aurait tout de même pas préféré devenir obèse et peser 120 kilos, mais si elle continuait ainsi elle finirait anorexique ! Une chance qu'elle ne se fasse pas vomir. De toute façon, elle était décidée à reprendre un minimum de poids. C'est pas bien d'être trop ronde, mais c'est pas bien d'être trop maigre non plus. Elle qui avait eu tant l'habitude de se priver de nourriture pour essayer de ressembler à n'importe quel mannequin, aujourd'hui elle faisait le contraire. Ça doit être horrible, n'empêche, une vie de mannequin. Ne rien pouvoir avaler juste pour rentrer dans une taille 32 et ressembler à un squelette. Beurk. Heuu, revenons-en à notre sujet de départ. La femme était ravie que sa chanson ait plu au blond, le sourire aux lèvres. Bin... Merci. »Stella se leva brusquement du lit, faisant sursauter Matthew. Un sourire taquin s'afficha alors au coin de ses lèvres. Il était décidément craquant. Et encore plus lorsqu'il était surprit. Sans gêne particulier, elle ouvrit le placard du blond et en sortit un sweat-shirt gris. Décidant qu'il était à son goût, la jeune femme l'enfila et huma son odeur en cachette pendant quelques secondes. Elle sourit innocemment à Matthew, ses dents blanches éclatantes. Hm, elle avait bien moins froid maintenant. Bon, le vêtement était d'un genre trop grand pour elle, mais ça la rassurait. Rien que le fait de porter les vêtements de ce garçon la rendait folle. Et si en plus ce vêtement sentait à plein nez l'odeur de ce garçon, c'était 1000 fois mieux. Et si en plus² ce garçon était avec elle, en ce moment même, mais c'était tout simplement parfait !La jolie brune se rassit sur le lit, son sourire toujours innocent aux lèvres. J'te l'emprunte, tu veux bien pas vrai ? »Sourire d'ange, et air d'ange. Sa bouille ne se ferait rien refusé. N'attendant même pas la réponse de Matt, Stella s'allongea sur le lit. Elle était tellement bien, en ce moment même. Elle se sentait bien, était incroyablement heureuse. Elle voudrait que cet instant dure des siècles et des siècles. Elle voudrait pouvoir le revivre quand il serait terminé. Elle voudrait qu'il ne se termine la jeune femme s'allongea sur le blond. Elle commençait prendre ses aises, la Stella. Une vraie lionne. Et plus elle se sentirait bien, plus elle marquerait son territoire. Au mon Dieu, je suis en train de parler d'animaux là ? qu'elle voulait faire ? Et bien mon gars, il est 3 heures du matin, donc... dormir ? La brune était toujours allongée sur son compagne, les yeux fermés. Elle profitait de chaque seconde, chaque micro seconde, ou tout ce que vous voulez. Le corps de Matthew était incroyablement chaud, comparé au sien qui était... glacé. Bah oui, elle mourait un peu de froid. Doucement, elle prit la parole. Demain, je t'apprendrai des trucs. Pour l'instant, bonne nuit. »Doucement, Stella s'endormit comme un petit bébé. Elle était accablée par la fatigue, et espérant de tout cœur de ne pas refaire le rêve qu'elle avait fait il y a environ 1 heure. Ce rêve avait été abominablement atroce. __________________________________Quelques rayons de soleil éblouissaient le visage angélique de Stella. Les yeux pourtant toujours fermés, la brune se réveilla progressivement. Après quelques secondes de réflexion, elle finit par ouvrir les yeux, et sursauter. Elle avait complètement oublié qu'elle se trouvait à l'appartement de Matthew. La fenêtre était ouverte, et les rideaux virevoltaient devant. Le soleil était à son zénith. Quoi ? Non, il n'était tout de même pas déjà midi ? La jeune femme se leva brusquement, et fut déçue de ne pas trouver le blond allongé sur le lit. Elle se précipita dans le salon, où elle découvrit Matthew, devant la télévision. Elle regarda son poignet, et sa montre ne s'y trouvait pas. Lentement, elle alla s'assoir à coté de lui, le visage encore un peu endormi. Quelle heure il est ? » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I'll never hurt you. [Stella & Candice & Matty [TERMINE Sam 23 Jan - 2023 Stella se leva, se servit dans son placard, et lui adressa un sourire angélique avant d'enfiler son sweat. Comme si elle savait où tout était rangé. Euh... Elle n'avait pas fouillé, si ? Pas qu'il avait des choses à cacher, mais c'était pas un genre de trucs qu'on fait normalement quand on dort chez les gens. Avant que le blond ait le temps de répondre quoi que ce soit -comme si il allait lui dire "Bin, oui, ca me gêne, repose le"...-, Stella s'allongea sur son torse, répliqua un "Bonne nuit", et ferma les yeux. Elle était pas narcoleptique, un peu ? Parce que bon, autant des fois elle avait l'air de mettre des heures à s'endormir, autant la... M'enfin, il allait pas se plaindre. Il avait maintenant une bonne raison de dormir avec elle sans que ca paraisse... déplacé, vu qu'elle était carrément allongée sur lui !Posant un bras autour de la taille de la brune, il ferma les yeux et s'endormit presque aussi tôt. Qui parlait de narcolepsie ?__________________________________Quand il souleva les paupières, il faisait bien évidemment jour. Evidemment, vu l'heure à laquelle ils s'étaient endormis... En penchant la tête vers la gauche, il s'aperçut que Stella était toujours à moitié allongée sur lui, et sourit. Elle avait si... fragile, quand elle dormait. Il contempla son visage pâle pendant de longues minutes, replacant à l'occasion une mèche brune rebelle qui retombait devant ses yeux clos, toujours un sourire au coin des lèvres. Puis, lentement, il se dégagea centimètre par centimètre, veillant à ne pas la réveiller, posa ses lèvres contre sa joue glacée, puis se leva du lit, et se dirigea dans la cuisine. Le blond attrapa une pomme qui trônait sur le... bol à fruits ? et croqua dedans, avant de se diriger vers le salon et de s'installer devant la télé en attendant le réveil de Stella. Il avait toujours eu cette... capacité à émerger rapidement le matin, même gamin, contrairement à d'autres. Quelques minutes plus tard, une silhouette avança sans bruit vers lui, et Stella s'avanca vers le canapé avant de s'installer à côté de lui. Quelle heure il était ? Il regarda sa montre. Enfin, la ou il pensait avoir sa montre. Qui n'y était Euh... Aucune idée. Il jeta un oeil vers la télé, où un pseudo-rappeur, avec capuche sur la tête, et colliers dorés bien clinquants, alignait tous les gros mots possibles et inimaginables dans une pseudo-chanson. Dans le coin supérieur droit, magique, il trouva l'heure. - Dix heures quarante huit. Donc, soit on mange le ptit dej. Soit on mange le repas. Soit les deux. Soit aucun. Like you want. Enfin, perso, j'élimine la dernière tourna la tête vers elle, attendant sa Et puis, faudra aussi que tu m'apprennes les trucs que tu as à m'apprendre ! Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I'll never hurt you. [Stella & Candice & Matty [TERMINE Dim 24 Jan - 454 La lumière éblouissante du soleil avait la fâcheuse tendance de rentrer dans ses yeux. Les rideaux étaient grossièrement étalés devant les vitres, et ne couvraient pas grand chose. New-York était déjà en activité, et on entendait des bruits venant de dehors. Le moteur des voitures, des scooters. Les piétons qui criaient après les chauffards déjà saouls. C'est fou, quand même. Les gens qui prennent l'appero dès le matin. Hahaha ><. La circulation, toujours et encore. Les bruits étaient-ils un avantage ou plutôt un inconvénient ? Et bien, disons que ce n'est pas toujours agréable d'entendre des bruits de fond 24 heures/24, mais ce léger marmonnement pouvait avoir un certain charme. Il fallait le chercher, bien évidemment. Mais il était là . Qui ne rêverait pas de posséder un appartement à New-York ? LA ville dont tout le monde au moins à déjà entendu parler ? Oui, oui. On parle bien du même endroit. La ville la plus peuplée d'Amérique, la statue de la Liberté et tout et tout. La célèbre chanson de Lisa Minelli " Start spreadin' the news, I'm leaving today I want to be a part of it New York, New York !" Ces quelques paroles vous mettent sans doute sur une piste, n'est-ce pas. Bon, et bien quoi qu'il en soit, New-York reste tout de même une ville où n'importe quel individu susceptible d'avoir un cerveau qui fonctionne correctement rêverait de visiter au moins une fois dans sa vie. Non, non. Je n'exagère tout cela pour dire que les rayons du soleil éblouissaient Stella. Et ça l' brune était affalée sur le canapé, la tête posée sur l'épaule de Matthew. Un joli sourire se dessinait au coin de ses lèvres, un sourire dont elle n'aurait pu contrer l'apparition. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il était purement sincère. Qui serait assez bête pour ne pas vouloir admirer un sourire sincère ? Ils étaient de moins en moins nombreux, sur Terre. Ne soyez pas naïfs. Mais plutôt vigilants, et guettez la vérité où que vous soyez. Car il se pourrait qu'elle vous perde un jour, et la retrouver est chose bien difficile, entreprit de changer de position, jusqu'à ce que son dos craque, fasse un bruit sourd et en lui laisse un souvenir douloureux. Figée, elle décida que de fermer les yeux ferait tout aussi bien l'affaire. Parce que maintenant qu'elle était bloquée dans cette position, elle n'en sortirait pas de si tôt. Et puis, pourquoi vouloir bouger ? Elle était appuyée contre Matthew, après tout. Et c'était plutôt agréable. Tant que son dos n'en faisait pas des siennes, elle ne bougerait pas, voilà . La jeune femme sourit à la réponse du blond. Elle sourit également lorsqu'elle remarqua le bonhomme qui dansait à la télé. On aurait dit un croisement entre un asticot et un poisson qu'on sort de l'eau. Il se tortillait dans tous les sens, et sortait des injures les unes après les autres. C'était carrément automatique, comme un robot. Au mon Dieu, pathétique. C'était plutôt cet artiste pas du tout artiste qu'on avait envie d'insulter. Lui jeter des tomates pourries à la figure lui rendrait service, parce que franchement ce qu'il faisait n'avait rien de sensé. Il se ridiculisait devant pas mal de spectateurs... bref. C'est fou le nombre de gens qui se croit intéressant et doué, alors qu'il ne vaut rien. Ahurissant, flippant. Ouais, c'était flippant. Et pas très utile. On s'en passerait bien, de cette musique d'abrutis. Oh. J'ignorais que tu écoutais ce genre de musique. Remarque, la casquette à l'envers, les chaînes, et les dents en or t'iraient à merveille ! J'te vois bien en Matt du 38. »Grand silence. Puis rigolade comme pas possible. Stella était comme possédée par un élan d'humour, et son ventre commençait à souffrir de crampes. Son rire cristallin rayonnait dans la pièce, ainsi que celui de son compagne. Après s'être un peu calmée, Stella reprit progressivement ses esprits. Elle colla un bisou sur la joue chaude de Matthew, avant de lui adresser un sourire des plus rayonnants. Bonjour, au fait. »Soudain, plus rien. Ça arriva comme une claque en pleine gueule. Vous savez, quand, par exemple, vous êtes tout content et joyeux, et là , vous écoutez une musique un peu triste, et bam le moral retombe. Ça ne vous ait jamais arrivé ? Comme un saut d'humeur assez brusque. De toute façon, c'est ce qu'il vint de se passer, pour la jeune femme. Sauf qu'elle n'avait eu besoin d'aucune musique. Doucement, elle se dégagea de l'étreinte du blond, le visage perdu. Comme si elle était en train de revenir à la réalité. Mais... enfin, c'était si étrange, comme sensation. Tout sourire avait disparu, ses sourcils étaient légèrement froncés au dépourvu. Comme si elle était déboussolée, qu'elle venait de se réveiller au milieu de nulle part. Tellement bizarre...La brune ne réagit pas aux paroles de l'homme, muette. Cela faisait exactement 18 heures qu'elle n'avait avalé aucune substance illicite. Et tout lui revint en tête. Pourquoi elle était là ... la veille, l'évanouissement, les vomissements. D'ailleurs, cette pensée lui fit tourner la tête. Son estomac était au bord de ses lèvres, et elle ne tarderait pas à vomir. Elle avait besoin de médicaments, de fumer un joint et de s'enfiler deux bouteilles de whisky. Stella se leva brusquement du canapé, limite elle bouscula Matt. Sa bonne humeur s'était évadée, et la femme était redevenue triste et fade. Hum. Non, ça va. Je n’ai pas heu... je t'apprendrai ce que tu voudras. »Quelques mots, et puis plus rien. Comme si c'était une corvée que d'ouvrir sa bouche et d'en laisser sortir quelques sons. Comme si tout la saoulait, qu'elle voulait rentrer chez elle. On y est. Encore une crise ? La jeune brune tourna les talons, et partit froidement. Elle se dirigea vers la chambre de l'homme, pour y prendre des affaires. Elle s'empara d'un jean et d'un pull, ainsi que de sa brosse à dents, à cheveux et sa trousse à maquillage, et partit dans la salle de bain en elle se déshabilla et se regarda longuement dans le miroir, nue. Son corps ne lui plaisait pas. Elle se trouvait bien trop grosse. Elle se mettait de profil, de face, et se regardait. La porte était verrouillée, bien entendu. Elle n'aurait pas supporté l'idée que Matt puisse entrer à n'importe quel moment. Il ne devait pas la voir sans vêtement, cela va de soit. Elle avait bien trop quelques minutes à s'auto critiquer devant le miroir, Stella entra dans la douche. Son mal de dos avait complètement disparu, et elle en avait oublié l'existence, d'ailleurs. Elle tourna difficilement le robinet d'eau chaude. A croire qu'il ne se douchait qu'à l'eau froide. La jeune femme se glissa alors sous l'eau brûlante, n'ayant même pas tourné ne serait-ce qu'un tout petit peu le robinet d'eau froide. Elle était là , misérablement postée. Une jambe tendue, l'autre pliée, et elle attendait. Petit à petit, elle se laissa glisser le long du mur, jusqu'à se retrouver accroupie. L'eau coulait fortement sur ses longs cheveux noirs. C'était si difficile, de résister. Résister à l'envie de se tuer à n'importe quel moment, avec n'importe quoi. C'était si difficile de vivre. Soudain, une lame attira l'attention de la brune. Le rasoir de Matthew se trouvait à coté du lavabo. Elle n'en utilisait pas, elle, elle préférait s'épiler à la cire. Plus efficace. Bref, elle se leva brusquement, pour attraper du bout des doigts l'instrument. Il avait l'air neuf, et brillait hésitait. Voilà , elle devait faire quoi, maintenant ? Se trancher la gorge, les artères ? S'entailler les jambes et les bras et finir par les lèvres ? Mourir en souffrant, lentement, rapidement ? Tant de questions trottaient dans sa tête, et inconsciemment elle avait déjà commencé à s'entailler le poignet. Son sang coulait à flot et se mélangeait à l'eau de la douche. Après cinq ou six coups de lame au poignet au droit, elle commença à amocher le gauche. Elle avait plus de mal, étant donné qu'elle était gauchère. Ses doigts frôlaient l'outil, et elle se coupait volontairement, patiente. Silencieuse. Ça ne lui faisait pas mal. Elle attendrait sagement de se vider de son sang, et de mourir dans la douche de l'homme qu'elle aimait. Quelle belle mort. Idéale, non ?Soudain, Stella se mit à chanter. Comme ça, pour rien. Sûrement une façon de faire passer le temps. Vous savez, comme dans les films d'horreur où le méchant chante hyper bizarrement, et que ça fait... peur. Elle fredonnait les paroles d'une chanson bien connue. La fameuse Hymne à l'Amour. Les plus belles paroles jamais entendues. Les plus touchantes, celles que seules les amoureux peuvent se dire. Le genre de paroles que seul quelqu'un de profondément sincère à le droit de prononcer. J'irais jusqu'au bout du monde, je me ferais teindre en blonde si tu me le demandais... J'irais décrocher la lune, j'irais voler la fortune si tu me le demandais... Je renierais ma patrie, je renierais mes amis si tu me le demandais... On peut bien rire de moi, je ferais n'importe quoi si tu me le demandais. » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I'll never hurt you. [Stella & Candice & Matty [TERMINE Mar 26 Jan - 2011 Matt du 38. Chaînes en or, dents assorties, et casquette. La classe. Il éclata de rire. Stella croyait vraiment qu'il écoutait ces musiques bidons ? Fallait bien évidemment qu'elle arrive dans le salon quand il venait à peine de changer de chaîne, elle devait se faire des idées sur ce qu'il écoutait, alors qu'il lui avait déja dit qu'il prenait ça pour de la torture sonore. Soit elle disait ça en plaisantant, soit elle pensait qu'il lui avait menti, au choix. Comme si le blond était capable de lui mentir sur un truc aussi peu important et aussi inintéressant que du avait juste envie de la serrer dans ses bras, et de lui dire que non, il n'écoutait pas de musique aussi nulle, mais que si elle écoutait ça, il était prêt à le supporter. Un grand sourire, encore un, se dessina sur ses à coup, Stella se figea, comme prise par une prémonition ou une crampe, les yeux écarquillés. Toute trace de sourire avait disparu de son visage, tout comme de celui de Matt qui fronça les sourcils. La réponse de la brune répandit un froid inquiétant dans tout son corps. Lui qui d'habitude avait une température corporelle plus élevée que la moyenne avait maintenant les doigts gelés. La peur ? L'inquiétude ? Quelque chose comme ça, en tout cas. Elle le bouscula, et d'après les bruits, il devina qu'elle était dans sa chambre ? Besoin d'être seule, sûrement. Mais, aussi brusquement... Mais quelques heures auparavant, pendant sa crise, alors qu'elle était dans la chambre, elle n'avait rien trouvé d'"assez" dangereux et avait "juste" voulu sauter par la fenêtre. Fenêtre que Matt avait ensuite verrouillé, et que même lui avait du mal à déverrouiller. Donc logiquement, il n'y avait pas de souci. Il se contenta de fixer le mur blanc d'en face, attentif au moindre bruit. Rien d'inquiétant. Quelques minutes plus tard, le bruit de la douche s'intégra en fond sonore. Le blond passa rapidement au crible, dans son esprit, les moindres objets présents dans la salle de bain. Douche, lavabo, armoire, miroir qui n'en était même pas un, mais un sticker réfléchissant, tapis, brosse à dents, dentifrice, savon, rasoir, mousse à raser, eau de toilette... Une minute ! RASOIR ?! Il bondit du canapé et se précipita vers la salle de bain. Porte fermée, bien évidemment. A clé ? Il posa la main sur la Stella ?Pas de réponse. Il pressa la poignée métallique, elle n'avait même pas pris la peine de fermer la porte à clé. Bon ou mauvais signe ? En entrant, il l'appela de nouveau, toujours pas de réponse. Pourtant, elle était la, il distinguait sa silhouette dans le bas de la douche, l'eau coulait, et l'humidité remplissait l'air, le rendant presque irrespirable de chaleur. Il se promit de l'appeler une dernière fois avant de s' Stella ?!C'en était trop. S'interdisant de porter un quelconque regard sur son corps nu, il ouvrit brusquement la porte de la douche, et ses pires craintes se matérialisèrent devant ses yeux. Stella, à moitié allongée contre le carrelage de la douche, le sang coulant de ses poignets et se mêlant à l'eau brûlante. Il coupa le robinet, se pencha sur elle et chercha son pouls par dessus ses plaies. En regardant Stella, une seule phrase tournait en boucle dans son esprit. C'est pas possible. C'est pas possible. C'est pas possible. C'est pas possible. C'est pas possible. En boucle, toujours. Il l'entendit brusquement chantonner dans un accès de lucidité, et reprit une miette d'espoir. Qui sait combien de sang elle avait perdu. Le blond la souleva aussi facilement qu'on soulève un chaton, l'enveloppa dans la première serviette qui traînait, et l'allongea par terre. Il ouvrit la double porte de l'armoire, et fouilla à toute vitesse à l'intérieur dans l'espoir de trouver quelque chose pour arrêter l'hémorragie. Renversant au passage des objets divers, il attrapa un rouleau de bandes et de quoi lui faire un pansement, puis lui banda les poignets à une vitesse qu'il pensait ne jamais atteindre. Il pouvait faire quoi, maintenant, à part attendre ? Il lui avait promis de ne pas appeler les pompiers, quelques heures avant, et considéra que la promesse tenait toujours. Les yeux brillants, il attrapa sa main Je t'en prie, Stella, tu as promis, réveille toi... Tu m'as promis d'essayer.[HJ Pour une fois, je suis pas trop déçue de mon boulot a Même si les dialogues font très... "Wall - E ? - Eve ? - Wall-E ? - Eeeeeve" xD] Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I'll never hurt you. [Stella & Candice & Matty [TERMINE Ven 29 Jan - 2241 "La mort est paisible, simple. C'est beaucoup plus difficile de vivre."Certes. Qu'est-ce qui n'est pas vrai, dans cette phrase ? Qu'est-ce qui est difficile, dans la mort ? Rien. Absolument rien. Certains croient au paradis, à l'enfer. Qu'est-ce que le paradis ? Une prairie sans fin où il fait bon et chaud, où il y a des fleurs multicolores, des licornes magiques, à manger et à boire à volonté, où les gens sont heureux et où le mal ne régnera jamais ? Peut-être, cela dépend de la vision des choses de chacun. Peut-être que pour certains, le paradis représentait simplement une immense pièce remplie de chocolat, où une piscine de limonade. Et l'enfer ? Un endroit sombre, sinistre, rouge et noir où le feu et le mal règnent ensemble ? Peut-être également. Jamais il ne faut nier une quelconque possibilité. Et Dieu, et Satan ? Existaient-ils réellement ? C'est ça, que tout le monde veut savoir. Seuls les morts peuvent y répondre. Et malheureusement, ils ne peuvent pas revenir sur Terre pour faire passer le message. La mort avait réponse à tout, c'était génial ! Fallait-il mourir pour comprendre le sens de la vie ?En revanche, la vie est réellement plus compliquée. Cette garce est toujours remplie de péripéties, plus folles les unes que les autres. Plus dures à accepter et accablantes. C'est si difficile, de vivre. Beaucoup de gens sont fatalistes, pensent que leur destin est écrit sur un immense parchemin comme celui de tout le monde. Que ce qui se passe devait arriver, et qu'il ne sert à rien d'y échapper. C'est complètement insensé. Pourquoi ne pas vouloir être maître de son destin ? Pourquoi ne pas vouloir tracer soi-même son propre chemin ? Pourquoi devoir éternellement suivre les règles, sans jamais dire quoi que ce soit... Et puis ce Dieu, à quoi servait-il vraiment ? Ce n'est qu'un escroc parmi tant d'autre, en qui les plus naïfs d'entre nous ont décidé de croire. Les plus inutiles sur Terre, ceux qui font ralentir le mouvement. Car franchement, vous croyez vraiment d'un homme nommé Jésus est mort et s'est ressuscité ? Qu'il s'est laissé transpercé le corps, craché dessus, sans dire mot ? Tout ça pour ses soi-disant "souverains" qu'il ne connaissait même pas ? Ses putains de souverains qui n'ont en rien à foutre de lui, aujourd'hui. Du gros n'importe quoi. Bref, je m'emporte. Tout ça pour dire qu'en ce moment même, Stella était entre la vie et la mort. C'était en quelques sortes à elle de choisir, si elle voulait mourir ou non. Son sort était entre ses propres mains. Et elle le savait très bien. Du moins, elle commençait à le comprendre. Et dans son état mental, les idées se bousculaient. Elle ignorait ce qu'elle devait faire, et pourquoi elle le était grossièrement allongée sur le sol, enroulée dans une serviette imbibée de sang. Matthew lui avait fait un bandage à chaque poignet. Heureusement les coupures n'étaient que très superficielles, mais il s'agissait tout de même des artères. Même si elle ne s'était fait cela qu'avec de minables lames de rasoir, il ne fallait pas négliger l'endroit de la blessure. Elle avait espérer pouvoir s'achever comme ça, genre c'est un chirurgien qui sait tout. Alors que bon, rares sont les gens qui arrivent à se suicider en se coupant les artères. Il faut beaucoup de patience, le corps contient malgré tout une bonne quantité de sang. Une chance qu'elle n'avait pas pensé aux artères de la cuisse, le blond aurait été dans la bouse pour les bandages...Mais bon, malgré tout, Stella était à moitié inconsciente. Un peu dans les vapes, en fait. Elle entendait parfaitement tout ce qui se passait autour d'elle, mais était incapable d'y réfléchir et de formuler une réponse qui tiendrait la route. Disons que sa partie gauche du cerveau était à moitié active, et la partie droite complètement HS. Elle avait les yeux fermés, et poussait de légers gémissements. Au moins pour montrer qu'elle entendait ce qu'il lui disait, pour lui prouver qu'elle n'était pas morte. Mais aussi pour lui dire qu'elle aurait préféré qu'il la laisse mourir tranquillement, comme ça il ne l'aurait plus sur le dos. C'est vrai quoi, en quoi pouvait-il se réjouir d'avoir une toxico chez lui qui essaie de mourir toutes les deux minutes ? C'est hard quand un effort surhumain, la brune ouvrit les yeux. Elle voyait complètement flou, et devinait que Matthew se trouvait en face d'elle. Elle devina également son regard paniqué et à la fois fou de rage. C'est à cet instant qu'elle comprit qu'elle venait de faire une connerie. Elle avait promit d'essayer... et c'est ce qu'elle faisait. Mais son caractère ne lui permettait pas d'atteindre des attentes trop importantes, elle avait beaucoup trop de mal. Et elle savait presque qu'elle n'y arriverait jamais. Essayez, vous, de sortir d'une dépression. C'est pratiquement impossible, et encore moins quand on est seule. Elle, elle avait la chance d'avoir un soutient. Et pas n'importe quel soutient. Le sien. Celui de la personne qui, depuis quelques jours comptait le plus à ses yeux. Après quelques minutes à le regarder bêtement, Stella referma les yeux, et tomba dans un profond jours passaient, plus longs les uns que les autres. Stella avait réussit à s'en sortir, et commençait à aller mieux. Elle portait un bandage à chaque poignet, et s'était interdit de toucher à n'importe quel objet coupant. Un soir, elle faillit céder à la tentation, mais son moral durcissait et elle arrivait à combattre sa volonté de mourir. Elle avait de plus en plus de repères, et arrivait presque à aimer la vie. Je dis bien presque, car on ne guérit pas en une semaine. Malgré sa bonne humeur qui commençait à revenir, elle gardait un sale dégoût de la vie. Elle se nourrissait mieux. Peu, mais elle le faisait. Et c'était un sacré effort de sa part, alors pas de commentaire. Chaque soir, elle jouait un morceau de guitare à Matthew. Et chaque soir, elle priait pour qu'il vienne la rejoindre dans le lit, ce qu'il ne faisait jamais. Malheureusement. Le jeune blond avait prit des précautions, et avait caché son rasoir. La brune n'avait donc aucun moyen de se couper lorsqu'elle se lavait. Tous les matins et tous les soirs elle changeait ses bandages à l'air du blond. A force, ses plaies commençaient à cicatriser. Cela faisait maintenant pile une semaine. Une semaine que Stella vivait chez Matthew et n'avait avalé aucune drogue. Et qu'elle était enfermée. Géniale, pour une claustrophobe. Les premiers jours, elle n'avait rien fait savoir. Mais aujourd'hui, elle n'allait vraiment pas bien. Et si ça continuait comme ça, elle ferait une brune s'était levée du pied gauche, ce jour là . Même pas un bonjour, qu'elle s'allongea directement sur le canapé, essayant de se calmer. Matthew était debout dans la cuisine, et ne comprenait sans doute rien de son saut d'humeur. Il ne devait pas être au courant de la claustrophobie de la jeune femme. Celle-ci ne tarderait pas à craquer et à pousser un cri de fureur. Il fallait qu'elle prenne l'air, qu'elle sorte. Elle avait l'impression que les murs de l'appartement se refermaient doucement sur elle, et qu'elle ne tarderait pas à se faire aplatir comme une crêpe. C'en était Stella se leva du canapé, énervée. Elle portait un long tee-shirt qui lui servait de pyjama, et un boxer légèrement trop grand. Elle se précipité vers la porte d'entrée, et la referma en claquant, sans rien dire. Elle se précipita dans les escaliers, manquant de tomber à plusieurs reprises. Une fois dehors, elle respira un grand coup. Enfin. Enfin, elle voyait quelque chose d'autre d'une télé ou une pomme. L'odeur qui se dégageait du pot d'échappement des voitures lui avait manquée, ainsi que les piétons en fureur, les feux, les stops. La brune inspira un bon coup, essayant de se calmer. Elle avait l'air complètement taré, en pyjama au bout milieu de New-York. Mais elle s'en foutait légèrement, en fait. La tension commençait à redescendre, et son humeur commençait à redevenir bonne. Elle ne voulait pas pourrir la journée de Matthew. Voilà qu'après de nombreuses "crises" de "dépression" elle faisait une crise de claustrophobie. Était-elle invivable ? En tous cas, le jour où quelqu'un vivrait avec elle, ce serait une personne extrêmement patiente et courageuse. Comme Matthew, qui l'avait hébergée durant une semaine entière sans ronchonner à son vieux caractère de cochon. Qu'est-ce qu'il pouvait être adorable, lui, édition par Stella J. Smith le Ven 12 Fév - 1904, édité 1 fois Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I'll never hurt you. [Stella & Candice & Matty [TERMINE Ven 12 Fév - 1837 Les jours passaient, plus longs les uns que les autres. Souvent dans un silence qui durait des heures. Pas qu'ils n'avaient pas envie de parler, mais comme si ils n'avaient pas besoin de déblatérer des romans pour se comprendre. Matt aurait pu passer des années sans parler, rien qu'en vivant avec elle il nageait dans le bonheur le plus complet. Enfin, pas tellement complet, peut être, vu qu'elle était encore en dépression, mais les progrès étaient quand même flagrants. Elle mangeait plus, retrouvait sa bonne humeur, redevenant la Stella "d'avant", petit à petit, étapes après étapes. Une sorte de routine s'était installée, un emploi du temps pas prévu. Lever, petit déjeuner, Stella regardant la télé pendant que Matt bossait à côté, lavage-habillage-et-tout-ce-qui-va-avec, repas, télé, le blond contemplant la brune, après midi d'ennui, repas, morceau de guitare par Stella, tout le monde au lit bonne nuit les enfants. Rien de très palpitant, en fait. Vraiment aurait mieux fait de se taire. Qui a dit "trop d'ennui tue l'ennui" ? Ce matin là , Stella s'était levée énervée, avait mangé énervée, s'était habillée, puis installée sur le canapé, toujours énervée. Et le pauvre Matty n'y comprenait rien, se contentant de ranger la cuisine et de la laisser ruminer. Sérieux, à quoi ca sert d'aller emmerder quelqu'un d'énervé, sinon à se faire remballer ?Il l'entendit se lever, puis la porte claqua. Quelques secondes passèrent avant qu'il ne réagisse. Stella est partie, là , réveille toi Blondie !Le blond en question laissa tomber la fourchette qu'il tenait dans la main dans l'évier, puis se précipita à la suite de Stella sans même prendre la peine de refermer la en bas, le bruit effarant de la ville s'insinua dans son cerveau. C'est dingue comment rester enfermé dans un appartement pendant des jours fait oublier les choses habituelles. Parce que, par exemple, ce bruit, tout le monde l'entend. Mais il fait tellement partie du quotidien que personne n'y prête attention. Alors que la, il avait l'impression que sa tête allait exploser. Il regarda autour de lui, évitant les passants qui le bousculaient en maugréant des insultes. Sympa, les gens, il l'aperçut. Sérieusement, c'était son cerveau qui disjonctait, ou elle était même belle en pyjama, et complètement ébouriffée ? Il ferma les yeux, puis les rouvrit. Non, aucun court-circuit dans son cerveau, pourtant. s'avanca dans son dos, ayant une chance sur deux de lui faire peur, et lui attrapa la main gauche. Elle se Tu vas repartir, hein ?Le genre de phrases que disent les enfants de maternelle quand leur maman les amène à la crèche. Minable, vraiment minable. Enfin, en même temps, elle n'allait pas repartir comme ça, en pyjama, quoi qu'elle en serait capable, mais l'idée, malgré qu'elle soit assez comique, n'effleura même pas l'esprit du blond. Peut être parce qu'il était blond, justement. Enfin bref, le fait est qu'il était persuadé qu'elle allait s'en Avant que tu partes, mmh...Parle, crétin, parle !- Tu sais, l'autre jour, quand tu m'as demandé pourquoi je faisais tout ça pour toi. Il y a une autre raison que mes parents. Plus importante le regardait avec l'air de dire "mais accouche mon gars, on va pas y passer la nuit !" Et lui avait l'impression d'être le pire crétin du monde, vous savez, celui dans les séries, qui va déclarer sa flamme à la pompom girl -pas suicidaire, elle-, se fait remballer, mais retourne la voir tous les dix jours, comme si elle allait subitement trouver qu'il était canon, alors qu'en fait c'est un geek boutonneux à lunettes. Moi je dis, vive les clichés de la au blond, paralysé des neurones, sur le point de déclarer sa flamme, mais incapable d'ouvrir la bouche pour dire quelque chose d'intelligent, autre que "non, rien, oublie". Réagis, bouge avant qu'elle s'en aille !Il avança d'un pas, et avant d'être complètement paralysé du bout des cheveux jusqu'au bout des ongles des orteils, pressa ses lèvres contre celles gelées de la brune, posant une main sur sa taille. Woaw, depuis combien de temps il avait attendu ca... Puis, ils devaient avoir l'air fins, à s'embrasser sur un trottoir. Et Stella en pyjama ! Oh, et puis, il s'en fichait, ce qu'il faisait à ce moment précis était bien plus intéressant !Il s'écarta légèrement d'elle, le visage neutre, hésitant entre un grand sourire qu'elle ne prendrait pas au sérieux et un visage grave. Ouais, le visage neutre était bien plus Je pense que c'est clair. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I'll never hurt you. [Stella & Candice & Matty [TERMINE Ven 12 Fév - 2009 Son regard était vide d'émotion, et les voitures défilaient devant elle. Les gens marchaient plus pressés les uns que les autres. Une cigarette à moitié finie et encore allumée trônait sur le trottoir, attirant son attention. Elle se demandait si elle arriverait à tenir, sans Matthew. Elle se demandait s’il ne lui manquerait pas à en mourir, si elle rentrait chez elle. Seule, dans sa grande maison au bord de la plage. Elle avait du mal à imaginer la solitude qui l'attendait si elle partait de chez le blond. Elle ressentait, au plus profond d'elle, le besoin de le garder à ses côtés, pour toujours. Stella ne savait pas vraiment ce qu'elle ressentait pour Matthew. Elle ne savait plus, elle était perdue. La première fois qu'elle l'avait vu, c'eut été comme un coup de foudre, le genre de chose qu'on ne peut empêcher d'arriver. Le genre de sentiment qu'on ne peut nier. Puis... Matthias à refait surface, et elle ne pouvait le négliger. Elle ne pouvait confirmer qu'elle n'était plus amoureuse de lui, ce qui la poussa à retomber dans ses bras, oubliant pratiquement Matthew. Et cet homme ignoble eut le culot de lui briser le cœur une seconde fois. Ce... non, rien. Et puis le blond a réapparut, et ce fut comme une évidence pour la brune. Elle était persuadée d'être tombé amoureuse de lui, comme elle ne l'avait jamais été. A chaque fois qu'elle croisait son regard bleuté, son petit cœur battait la chamade. A chaque fois qu'il lui adressait un sourire, des frissons parcouraient sa peau, faisant dresser ses poils. A chaque fois qu'il lui parlait, elle voulait qu'il continu des heures et des heures, qu'elle puisse se nourrir de sa voix angélique. Et à chaque fois qu'elle sentait son odeur, elle voulait le garder près d'elle à jamais, pour se délecter de son parfum enivrant. Il lui faisait tourner la tête, il la rendait complètement folle... de après s'être fait brisé le cœur par Matthias, Stella hésitait. Elle avait peur. Quelque chose la retenait, lui disant de rester prudente. Elle avait déjà tant souffert. Le genre de blessure irréparable, incurable. Malgré tout ce qu'il lui avait fait endurer, elle avait aimé cet homme. Elle avait été amoureuse de lui, complètement. Mais depuis qu'elle s'était rapprochée de Matthew rien d'autre ne comptait à ses yeux. Il la hantait nuit et jour, sa voix, son odeur, son regard. Elle y pensait constamment, elle devenait obsédée, il la rendait adicte. La rendait dépendante de lui. C'était incroyable, le contrôle qu'il pouvait avoir sur elle. Mais s'en rendait-il seulement compte ? Comptait-elle pour lui aurait qu'il comptait pour elle ? Ou bien avait-il fait cela uniquement par pitié, par compassion. Par simple amitié. Pitié, faites que quelque chose de froid frôla le bras de la jeune femme et la fit sursauter. Elle se retourna, et tomba en face de Matthew. Il avait eut une chance sur deux de lui faire peur, et lui avait finalement bien fait peur. Quand on parle du loup...Il était là , posé devant elle, un sourire suspect aux lèvres. La jeune femme sentait son parfum, s'en délectant. Ses narines dilatées humaient la meilleure odeur qui puisse être sur terre. Alors qu'elle, elle était en pyjama, grossièrement coiffée et complètement négligée. On voit la différence. Sauf que l'une était en dépression et avait des bandages autour des poignets, et l'autre ne faisait que l'aider. On la pardonne, la Stella, n'est-ce pas... ? Ils étaient beaux tous les deux. Et malgré l'absurdité du "couple" qu'ils formaient en ce moment même, personne ne faisaient attention à eux deux. Tant mieux, mais de toute façon, Stella commençait à comprendre que ce que pensent les gens n'est pas très important, dans la vie. Alors, Matthew lui posa cette fameuse question. Elle-même ne savait pas quoi répondre. Elle n'avait aucune envie de rentrer chez elle, et de se retrouver seule. Mais elle ne se voyait pas non plus rester dans ce petit appartement encore longtemps. Le choix était dur, mais dans un cas elle était avec Matthew et dans l'autre non. Mais bon, en même temps, il lui fallait de l'espace. Le blond avait du comprendre que la jeunette était claustrophobe, sinon bin il était un peu attardé. Enfin, je veux dire que d'après la crise qu'elle venait de faire, ça n'était plus trop difficile à elle posa son doux regard dans celui de son compagnon. Que devait-elle dire ? Elle lui adressa un sourire radieux, pour éviter qu'il ne lui en veuille pas trop pour sa réponse. Je... je sais pas. Je sais pas si j'arriverai à rester plus longtemps enfermée dans un appartement. C'est... difficile, pour moi. Désolée. »Elle n'avait pas voulu le contrarier, en disant cela. Mais c'était vrai. Pas qu'elle ait quelque chose contre son appartement, loin de là . Elle le trouvait même plutôt charmant, mais le fait est qu'elle ne supportait pas de rester enfermée, et encore moins dans un appartement. Cela n'avait rien contre Matthew. Si elle ne traînait pas cette "maladie", elle aurait carrément emménagé chez lui sans même lui demande la permission ! Mais bon, la vie a voulu que la sœur de la brune meure, et qu'elle devienne claustrophobe. La vie est belle, disiez-vous ? Ouais, et mon cul c'est du poulet ? La vie n'est qu'une chienne qui choisit des pions minables pour jouer dans son jeu. Sans vous demander votre avis. Fuck. Sauf que, Stella avait réussi à trouver, malgré tout, quelque chose de positif à la vie. Au fond, elle savait de quoi il s'agissait, mais refusait presque de l'admettre. Allez chercher pourquoi...N'attendant même pas la réponse de la jeune femme, Matthew s'empressa de continuer de parler. Cette réaction étonna Stella. Alors il savait qu'elle partirait. Il la connaissait bien. Mais, la réponse du blond intriguait profondément la brune. Que voulait-il dire par là ? Il avait un cadeau à lui donner, quelque chose d'important à lui dire ? Les yeux de Stella se mirent à briller de milles feux, attendant impatiemment ce qu'il lui dirait. Son regard était tendre, presque se regardaient, tous les deux. Il finit par lui dire autre chose. Quelque chose qui fit accélérer le battement de son cœur. Elle attendait, encore et encore. Les secondes qui s'écoulaient semblaient plus longues que des siècles entiers. Elle ne pouvait plus attendre, elle voulait savoir. Il avait l'air sérieux quand il avait dit ça... puis, plus bruit, juste le visage pétrifié de Matthew contemplant celui de Stella. Elle faillit le quitter des yeux, mais quelque chose l'en empêcha. Le blond posa ses douces lèvres contre celles de la jeune femme, éveillant tous ses sens. Depuis le temps... depuis le temps qu'elle rêvait de cet instant ! Tout s'arrêta aussi vite que ça s'était commencé. Stella était ébahie, ne savait quoi dire. Son cœur allait déchirer sa poitrine, ses lèvres la brûlaient, et son regard était si brillant qu'on aurait pu penser qu'elle avait mit des paillettes dans ses yeux. Elle n'y croyait pas. Une petite fille passa par là , la main dans celle de sa maman. Elle laissa s’échapper un "Beurkk ! Wouhh les amoureux !". Cette phrase fit sourire Stella, qui regardait la petite fille avec un regard tendre. Elle était adorable, avec ses couettes et ses joues roses. Puis, lentement, elle se raccrocha à lui, se serrant contre son torse musclé. Elle prit les bras de l'homme et les plaça autour de sa taille. Dis-le...» Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I'll never hurt you. [Stella & Candice & Matty [TERMINE Lun 15 Fév - 2030 Son coeur allait lâcher d'un moment à l'autre. Ou exploser dans sa poitrine, ou en sortir et partir se perdre dans l'espace. Au moins, il allait faire une crise cardiaque si son coeur continuait à s'emballer comme ça. Il inspira profondément, puis scruta le visage de Stella en se mordant la lèvre inférieure. Le fait qu'elle ne réagisse pas étant censé vouloir dire quelque chose d'encourageant, ou au contraire qu'elle se retenait pour ne pas lui coller une baffe ? Il méditait sur cette question qui lui parraissait être la plus importante qu'il s'était posé depuis plusieurs mois, quand une petite fille lâcha un commentaire en passant. C'est vrai, quand on est petit, on pense toujours que nous, on se mariera pas, on aura pas d'enfants, que les filles ou les garçons c'est nul... Et à peine plus de dix ans après, on se retrouve sur le trottoir devant son appart à essayer de retenir une brune dépressive en pyjama. Pas mal. Le blond se retint de tirer la langue à la petite fille dans un geste infiniment puéril, mais il se contenta de contempler Stella qui regardait la petite blonde en souriant. Honnêtement, il aurait du mal à s'y faire si elle l'envoyait valser maintenant. C'est vrai quoi, tant qu'à lui mettre un râteau, autant ne donner aucun espoir... Alors que là , il n'arrivait pas à temps de réfléchir à tout ça, des secondes interminables, qui s'écoulaient avec une lenteur insoutenable, et toujours aucune réaction de la soudain, les mains de Stella emprisonnèrent ses poignets, plaçant ses bras de part et d'autre de sa taille, puis elle s'accrocha à lui. Il enfouit son visage dans ses cheveux bruns, humant leur odeur de citron. Odeur à laquelle il s'était habitué à force de la sentir dans sa salle de bain. C'était pas un parfum très courant pour un shampoing, citron. En même temps, Stella était pas spécialement du genre à porter un shampooing genre... à la fraise, comme toutes les filles. Ca allait faire sacrément bizarre quand elle s'en irait, d'ailleurs. Juste son odeur à lui, bizarre oui. Mais bon, c'est pas comme si il avait le choix. Le nez dans ses cheveux, il inspira profondément. Lui dire ? Il voulait bien, mais fallait encore y arriver, hmm. Il avait jamais été fortiche en déclarations d'amour. Puis c'est pas comme si il en avait fait des tonnes, en fait. D'une voix presque inaudible, priant pour qu'elle l'entende, il Je t'aime Stella. Et pas seulement en amitié. Même si tu me fais avoir des crises cardiaques un peu trop régulièrement. Et même si c'est une déclaration vraiment nulle, c'est pas si grave, parce que c'est ce que je ressens. releva son menton de la main gauche, cherchant un signe quelconque de réaction sur le visage de Stella. Elle faisait réellement exprès de le laisser en suspens, non ? Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I'll never hurt you. [Stella & Candice & Matty [TERMINE Lun 15 Fév - 2156 Son odeur, son sourire, son regard. Cet homme était décidément intégralement parfait. Rien que de croiser ses yeux bleutés peut suffire à une crise cardiaque. A chaque fois qu'elle croisait son regard, son cœur battait la chamade, menaçant de de sortir de sa poitrine. Poser son regard sur ses lèvres parfaitement dessinées lui donnait envie d'y déposer les siennes, et de ne plus jamais s'en décoller. Son odeur virile et à la fois si délicate lui donnait des frissons, et lui faisait tourner la tête. Rien que de l'apercevoir au coin d'une rue suffisait à la rendre dingue, à lui donner des frissons, à la faire sourire et à la rendre heureuse. Rien que ça...Sans parler de son tempérament parfait. Cet homme était-il réellement humain, ou bien était-ce un ange venu du ciel pour veiller sur la jeune Smith ? Question à méditer. Comment quelqu'un pouvait-il être si patient, gentil, adorable, drôle, magnifique, parfait, sans aucun défaut à coté ? Ça paraît tout bonnement impossible. J'sais pas, c'est pas logique. Tout le monde de normalement construit à des qualités et des défauts, mais pas que des qualités ! Personne ne peut être parfait, bon sang ! Et contre toute preuve scientifique rationnelle ou j'sais pas quoi, Matthew Baker prouvait le contraire. il le prouvait tous les jours, au quotidien. Il le prouvait en se levant le matin, en étant magnifique même au réveil. Quand il parlait à la brune, quand il lui souriait. Tout les jours, toutes les heures, toutes les minutes, toutes les secondes, toutes les micro-secondes. Tout le temps, il était tout le temps regardait tendrement l'homme qui se trouvait en face d'elle. Ses yeux brillants scrutaient le moindre petit détail du visage de l'homme. Elle avait déjà oublié la petite fille qui venait de les interpeller, trop captivée par ce qui était en train de se passer. Oui, quelque chose d'absolument merveilleux se passait. Quelque chose qu'aucun de deux jeunes gens ne pouvait exprimer. C'était bien trop fort, trop... magique. Ils étaient là , se contemplant mutuellement, en silence. Stella avait presque la respiration bloquée, trop émue pour dire quoi que ce soit. Cela faisait maintenant pratiquement 5 mois qu'elle attendait ce moment. Il est vrai qu'il y a eu Matthias entre temps, mais ce qu'elle ressentait pour le brun n'avait rien à voir avec ce qu'elle ressentait pour Matthew. C'était tout simplement cœur de la petite brune s'emballait, et ses lèvres tremblaient. Si elle continuait sur cette voie, elle finirait par pleurer. De joie, d'émotion, surtout. Elle était à la fois si heureuse, et si confuse. Elle ne savait plus quoi penser, si ce qu'elle était en train de vivre était réellement ce qu'elle voulait ou non. Elle aimait Matthew, oh que oui. Mais, elle avait comme une appréhension à l'idée de se relancer dans une relation. Elle avait si peur de souffrir, encore. Son petit cœur avait déjà tant souffert. D'un autre coté, elle avait une confiance aveugle en Matthew, et avait du mal à l'imaginer en train de la faire souffrir. Déjà qu'il ne faisait pas de mal à une mouche, pourquoi la blesserait-il elle. Ça paraissait tellement impossible...La petite brunette serait l'homme dans ses bras, comme s'il s'agissait d'un adieu. Comme si c'était la dernière fois qu'elle le voyait. Elle savait très bien que si elle s'en allait, elle ne le reverrait plus très souvent. Cette pensée l'attrista profondément, et elle se mordit la lèvre inférieure pour s'éviter de verser une larme. Elle ne voulait pas le quitter... L'idée de retourner chez elle seule, sans lui, la démoralisait. Ne plus le voir le matin au réveil, ne plus sentir son odeur contre elle, ne plus voir son sourire au quotidien. Une routine s'était installée dans la tête de la jeune femme, et cela semblait impossible d'y remédier. Elle avait besoin de lui. Soudain, le beau blond glissa quelques douces paroles à l'oreille de la jeune femme. A ces mots, Stella ne put retenir ses larmes, et en laissa couler une le long de sa joue. Jamais elle n'aurait pût rêver mieux. Cet instant dépassait tout. Ses yeux étaient plein d'étincelles, un sourire se hissait doucement sur ses lèvres. Les paroles que venait de prononcer le blond étaient si simples, et si intenses. Comme si, en disant ces mots, il avait envoyé une flèche qui était arrivée droit dans le cœur de la bonheur à l’état pur, brut, natif, volcanique, quel pied ! C’était mieux que tout, mieux que la drogue, mieux que l’héro, mieux que la dope, coke, crack, fitj, joint, shit, shoot, snif, pét’, ganja, marie-jeanne, cannabis, beuh, péyotl, buvard, acide, LSD, extasy. Mieux que le sexe, mieux que la fellation, soixante-neuf, partouze, masturbation, tantrisme, kama-sutra, brouette thaïlandaise. Mieux que le Nutella au beurre de cacahuète et le milk-shake banane. Mieux que toutes les trilogies de George Lucas, l’intégrale des muppets-show, la fin de 2001. Mieux que le déhanché d’Emma Peel, Marilyn, la schtroumpfette, Lara Croft, Naomi Campbell et le grain de beauté de Cindy Crawford. Mieux que la face B d’Abbey Road, les CD d’Hendrix, qu’le p’tit pas de Neil Armstrong sur la lune. Le Space-Mountain, la ronde du Père-Noël, la fortune de Bill Gates, les transes du Dalaï-Lama, les NDE, la résurrection de Lazare, toutes les piquouzes de testostérone de Schwarzy, le collagène dans les lèvres de Pamela Anderson. Mieux que Woodstock et les rave-party les plus orgasmiques. Mieux que la défonce de Sade, Rimbaud, Morisson et Castaneda. Mieux que la liberté. Mieux que la vie...Ne pouvant se retenir plus longtemps, Stella se mit sur la pointe des pieds et déposa délicatement ses lèvres contre celles chaudes de Matthew. Elle y mit toute l'intensité qu'elle pouvait, tout l'amour, et tout le désir qu'elle ressentait. Une fois le baiser rompu, la brunette ne sût quoi dire. Elle voulait pouvoir dire quelque à la hauteur de ce que venait de lui déclarer son amoureux, mais rien ne pourrait l'égaler. Je t'aime... et ce, depuis le premier jour où je t'ai vu. Tu te souviens, ce fameux 17 Septembre 2009, au café, quand t'as renversé ton plateau sur moi ? Bah ce jour, je l'ai jamais oublié, et je l'oublierai jamais, crois-moi. Depuis le début, tu me rends folle de toi. Ton odeur, ton sourire, ton visage. Quand je te vois, mon cœur menace de sortir de ma poitrine, je pourrais reconnaître ton odeur à des kilomètres, et ton rire, aussi. Je suis folle amoureuse de toi, Matthew Baker. Et je rêve de ce moment depuis bien longtemps. Je... je t'aime. »La brune avait versé quelques larmes en prononçant ces mots. Jamais elle n'avait dit quelque chose d'aussi... sincère, à quelqu'un. Même pas à Matthias. Encore heureux. Elle le regarda tendrement, avant de le prendre dans ses bras, et de le serrer contre elle, le plus fort qu'elle le pouvait. Elle était consciente qu'il était peut-être en train d'étouffer, mais elle en avait soudain, une idée lui traversa l'esprit. Matt... Et si... et si tu venais habiter avec moi ? »Oui, en effet, très bonne idée Stella. Mais en y réfléchissant, en effet, c'était une très bonne idée ! Elle ne serait plus seule, elle serait constamment à ses cotés, et cette grande maison sinistre au bord de la plage serait bien occupée. Jt'en prie... Je suis seule dans une immeennnse maison au bord de la plage. Et... j'ai pas envie de... enfin comment dire. J'veux rester avec toi, quoi. J'me suis habituée à ton odeur qui est maintenant pour moi plus que familière. J'ten supplie Matt, dis-oui. C'est une bonne idée... tu serais plus enfermé dans cet appart ! Et puis... tu m'aimes ? » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I'll never hurt you. [Stella & Candice & Matty [TERMINE Jeu 18 Fév - 1524 On aurait dit que Stella allait se mettre à pleurer d'un moment à l'autre. Ses yeux commençaient à devenir immenses, à mesure que ceux de Matt se remplissaient d'étincelles. Après avoir enfin annoncé ce qui le "tracassait" depuis plusieurs mois, le blond s'aperçut qu'une larme coulait sur la joue de la jeune femme. Il l'essuya du Hey... Pourquoi tu pleures ?Avant qu'il put obtenir une quelconque réponse, Stella se dressa sur la pointe des pieds et posa ses lèvres contre celles de Matthew. Le coeur de ce dernier manqua quelques battements, puis s'emballa à une vitesse folle. Il était définitivement perdu, envolé dans l'espace après que la brune lui ait annoncé ses sentiments. Il avait déja eu quelques déclarations, mais aucune n'arrivait à la cheville de celle là , de près ou de loin. C'était le plus beau discours qu'on lui ait jamais adressé. Il avait juste envie de le publier dans un livre, de l'annoncer au début du JT, de le crier au monde entier. Il la serra contre lui, du plus fort qu'il put, quitte à la casser. Quoique, non, jamais il ne voudrait être la cause de sa douleur. elle lui proposa de venir habiter avec elle. Il s'écarta de ses bras de manière à lui faire façe, tout en lui attrapant la main. Elle était vraiment en train de jouer avec ses nerfs, là , avec sa moue de chien battu. Il allait craquer, haussa un Ca ressemble énormément à du chantage affectif, ça... Elle allait vraiment se mettre à pleurer ?- Seulement si Candice peut venir aussi !Il eut à peine de temps d'annoncer ça que Stella lui sauta au cou. Il secoua la tête, un sourire aux lèvres, puis posa son front contre celui de la Quant à savoir si je t'aime... Un jour la mer aura emporté tout le sable. Les océans s’assècheront, et le soleil s’éteindra. Mais quand ce jour viendra, je t’aimerai encore. Mon amour sera sourire amusé naquit sur ses Je l'ai piquée dans un film. Mais l'intention y est...Il ferma les yeux et l'embrassa à nouveau.[HJ Je sais, j'ai mis du temps, mais je me suis appliquée. a Puis, jpense même que tu peux répondre, et on arrête la ?] Invité Empire State of MindInvité Sujet Re I'll never hurt you. [Stella & Candice & Matty [TERMINE Jeu 18 Fév - 1919 Stella était toujours en face de Matthew, les yeux brillants. Jamais de sa vie elle n'avait encore vécut un moment si magique. Rien, absolument rien ne pouvait égaler ce qu'elle ressentait en ce moment. Extérieurement, ses yeux brillaient, laissaient couler de petites larmes chaudes, et devenaient rouges. Si on ne se fiait qu'aux apparences, on aurait pût croire que Matt était en train de larguer la jeune brune. Or, l'émotion l'envahissait tellement qu'elle ne pouvait retenir ses larmes. Et puis, tout le monde savait bien que Stella Smith pleurait tout le temps. Il lui suffisait d'une quelconque émotion qui ne correspondait pas à son programme, et hop, quelques larmes coulaient. Disons qu'elle était très... émotive. Un peu trop, même. Alors imaginez un peu la sensation qu'elle éprouvait, lorsque l'homme qu'elle aimait lui a avoué les sentiments qu'il avait pour elle. Comme une bombe qui avait explosé en elle. Intérieurement, elle sautait partout, criait, dansait, était bien plus qu'heureuse. A des moments, elle avait même l'impression qu'il s'agissait d'un rêve, et manquait de se pincer pour se réveiller. Alors que c'était bien la réalité, et que tout ce qu'il se passait, tout ce qu'elle était en train de vivre en ce moment resterait à jamais gravé dans sa mémoire. Elle avait du mal à encaisser tout cela, elle était tellement heureuse, contente. faisait une semaine entière jour pour jour et heure pour heure que Stella et Matthew vivaient ensemble, H/24. Vu comme ça, cela paraissait abominablement long et insupportable. Les deux jeunes gens auraient été obligés de s'arracher les yeux, à un moment ou à un autre. Et pourtant... pas une seule fois il ne leur est arrivé durant cette semaine de se disputer. Malgré son fort caractère, jamais Stella n'avait osé lever le ton sur le blond. Et réciproquement, même si cela parait évident que Matthew ne ferait pas de mal à une mouche. Il était tellement adorable, gentil, attentionné. L'homme parfait. Et puis, à la base, cette semaine était censée être une semaine de "désintoxication" pour la jeune brune, qui était droguée jusqu'aux os. Elle ingurgitait n'importe quoi, du moment que c'était mauvais pour elle. Elle réussit finalement à s'en sortir, le cœur léger. Et, en plus de lui offrir cette liberté des drogues, Matthew lui offrait également... l'amour. Oui, on peut dire ça comme ça. En plus de partir de cet appartement complètement sobre, Stella en sortait amoureuse. Incroyable, non ? Peut-être bien, mais c'était surtout quelques minutes à se contempler l'un et l'autre, Matthew remarqua la larme qui venait de couler le long de la joue de la jolie brune. Il l'essuya tendrement, lui demandant la raison de ses pleures. A vrai dire, elle n'avait aucune idée de pourquoi elle pleurait. Elle pleurait tout le temps, et pour n'importe quoi. Le pire, c'est qu'elle en était consciente. Beaucoup trop fragile. Malgré le fait qu'elle ait essayé de combattre sa fragilité, elle n'arrivait pas à contrôler ses émotions. Terrible. Heu, ne fais pas attention, je pleure tout le temps pour un rien. Mais en ayant bien réfléchi, là j'pleure pas pour rien. Je suis trop... émue. »Après ces quelques tendres mots, la jeune femme plaça ses bras autour du blond et le serra contre elle. Le plus fort qu'elle le pouvait, oui. Sauf que sa force était tellement réduite que Matthew ne devait rien sentir à tout l'amour qu'elle mettait dans son câlin. Bref, là n'est pas la enfoui dans les vêtements de son amoureux, et voulait que cela dure éternellement. Elle rigola à la réaction qu'il eut quand elle lui demanda de venir habiter chez elle. Du chantage affectif ? Hum peut-être... mais en tous cas, ça marchait toujours. Elle lui colla un bisou sur la joue droite, avant de lui répondre d'une voix purement innocente. Moi ? Faire du chantage affectif ? Mais pas du tout. »Un sourire tira ses lèvres, avant qu'elle ne replonge dans les bras de l'homme. Elle se sentait tellement, à cet instant précis. Elle attendait sa réponse, les doigts croisés. De toute façon, pourquoi refuserait-il ?Dès que Matthew eut prononcé ses deux premiers mots, la brune comprit que c'était oui. Elle se dégagea de l'étreinte du blond, avant de lui sauter au cou. Tout compte fait, là , elle était hyper heureuse. Son cœur s'emballait à toute vitesse, ne pouvant s'arrêter. Un soupire de soulagement se fit entendre, puis elle reprit la parole, un peu calmée. Génial !! Et pour Candice, aucun problème. Oh Matthew je suis tellement heureuse, si tu savais. C'est comme si j'étais en train de démarrer une nouvelle vie. Je t'aime. »Elle avait appuyé sur les deux derniers mots, le regard attendrit. Aucun mot ne pouvait illustrer ce qu'elle ressentait en ce moment même. Tout le rendait heureuse. Et quand elle entendait les paroles que prononça son désormais petit-ami, elle manqua de tomber par terre. Elle n'avait jamais rien entendu de si beau à son intention. Quelqu'un qui l'aimait véritablement. Elle ne sût quoi dire, et se contenta de lui adresser un magnifique sourire. Lentement, elle vint déposer une énième fois ses lèvres contres celles chaudes de l'homme. Ce fût un baiser fougueux et plein d'émotion, comme elle n'en avait jamais fait. Une fois la magie rompue, Stella se figea. Et merde Matthew, j'suis en pyjama. Bordel, qu’est-ce que je peux être bête ! »Un sourire gêna s'afficha sur ses lèvres, puis elle prit le blond par la main l'entraînant rapidement dans l'appartement. Désormais, sa vie allait changer et plus rien ne serait comme avant.[OMG, c’est tellement nul =OO] Contenu sponsorisé Empire State of Mind Sujet Re I'll never hurt you. [Stella & Candice & Matty [TERMINE I'll never hurt you. [Stella & Candice & Matty [TERMINE Page 2 sur 2Aller à la page 1, 2Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille
Publié le 26 juin 2003 à 00h00 Depuis septembre 2002, les enfants de la crèche évoluent dans des préfabriqués en attendant de pouvoir intégrer les locaux flambant neufs de la Maison de la petite enfance... à Pâques 2004. L'Espace jeune a accueilli, mardi soir, une réunion d'information consacrée à la Maison de la petite enfance. L'occasion pour certains parents de faire connaître de vive voix leur mécontentement. Depuis septembre 2002, la vingtaine d'enfants qui fréquente la crèche a pris ses quartiers dans des préfabriqués. Aussi, lorsque Marie-France Benvegnen, adjointe aux affaires sociales, a annoncé un report de l'ouverture de la Maison de la petite enfance à Pâques 2004, les parents n'ont que modérément apprécié. Pour ces derniers, qui comptaient sur une ouverture programmée en janvier, ce nouveau retard 1 est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Déménagement prématuré ? Les travaux ne commenceront finalement que dans la deuxième quinzaine de juillet en raison d'un dépassement de budget qui sera absorbé par la commune», souligne Marie-France Benvegnen. Il est vrai que nous avons eu un souci concernant les marchés publics. Nous avons également rencontré des difficultés avec le cabinet d'architecte qui a sa part de responsabilité». Un retard que les parents peuvent comprendre. Mais ce que certains ne digèrent pas, c'est la raison d'un transfert si tôt. Ils auraient au moins pu attendre que le dossier soit finalisé», souligne Myriam Nabat. Nous ne voulions pas que cela se fasse dans la précipitation», précise l'élu. Une réponse qui ne satisfait pas, loin s'en faut. La sécurité en question Mais ce qui désole ces mères, c'est l'absence de confort et de sécurité de cette structure provisoire». Certaines l'ont déjà signalé au maire par écrit. Dans une de ses réponses, Gilbert Le Bris explique ce choix par le caractère immédiatement opérationnel» des préfabriqués, constatant également la conformité de ceux-ci aux normes de sécurité...». Des parents ne sont pas du même avis. Mon enfant de deux ans ouvre les portes», explique l'une d'elle. Et les griefs sont légions un plan de toilette au lieu de quatre auparavant, une cour insupportable faute d'ombre, l'absence de store... On en a réclamé». Des mères disent également avoir demandé des arbres, mais ils leur auraient été refusés. Ce ne sont que des enfants, ils ne peuvent s'accommoder d'un semi-confort», soulignent-elles. Interrogée à ce sujet, Marie-France Benvegnen a réaffirmé que les structures étaient aux normes et qu'elle voyait, compte tenu de la chaleur exceptionnelle, pour l'instant l'installation d'un préau». Personnel remarquable Mais s'il est une chose que ces parents tiennent à mettre en avant, c'est le travail du personnel qui compense des conditions d'accueil déplorables». Des mères en colère mais résignées car, lorsque la crèche sera achevée, leurs enfants auront rejoint les bancs de l'école. En attendant, ce sont eux qui subissent les désagréments». 1 L'ouverture dee la crèche était initialement prévue au printemps de cette année Le Télégramme du 31 mai 2002.
annoncer son depart aux parents de la creche